Récits allégoriques, les paraboles s’avèrent de puissants moyens d’annoncer la parole. Fondateur avec Mgr Carré de CapMissio, l’école de Mission de Montpellier, le père René-Luc a décidé d’utiliser le même moyen pour évangéliser.
Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l’impôt sur le revenu
Commentant un tableau représentant Jésus attendant à la porte d’une maison, le père René-Luc explique comment Dieu frappe délicatement à la porte de nos cœurs. La maison représente bien évidemment chacun d’entre nous. Et la porte, le lieu du cœur. On peut connaitre Dieu avec l’intelligence mais c’est d’abord le cœur qui est le lieu de passage entre Dieu et l’homme. Jésus est patient, il se tient à la porte même si nous ne l’ouvrons pas. Il n’abandonne pas, ne désespère pas.
Lire aussi :
Père René-Luc : la parabole du voilier ou pourquoi il est important de prendre du temps pour prier en silence
Mais pour entendre quelqu’un frapper, encore faut-il savoir faire silence. Et pour ceux qui l’entende, encore faut-il l’accepter. Nombreux sont ceux à avoir fermé cette porte à clef à la suite d’une épreuve, d’un décès. Mais Dieu n’est pas à l’origine de nos malheurs, il nous tient la main, y compris lorsque l’on descend dans les ravins de la mort.
Dieu est patient
Sur la porte de cette maison, il n’y a pas de poignée à l’extérieur. Il n’oblige jamais à ouvrir les portes de son cœur. Dieu est patient, il respecte l’homme au point de ne jamais forcer sa volonté, sa liberté. Il ne fait que frapper à la porte et c’est à chacun à décider de l’ouvrir. « Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi. » (Apocalypse, 3, 20)