À la tête d’un organe peu connu du Saint-Siège, Santiago Perez porte l’Église à la rencontre du monde du sport.
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Le Marathon en Terre Sainte rassemblant chrétiens, juifs et musulmans, la chapelle au milieu du village olympique de Rio en 2016, sont autant de fruits de la méconnue section “Eglise et sport” du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie. Mais surtout de son dynamique responsable, Santiago Perez.
Le jeune homme, âgé de 31 ans, a été repéré et recruté par le Saint-Siège il y a quelques années, alors qu’il travaillait dans l’organisation des JMJ de 2011 à Madrid. Il a alors aussitôt été téléporté à la tête de cette récente section créée en 2004.
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Sa mission : établir des liens solides entre l’Église et les communautés sportives. C’est ainsi qu’en 2016, lors des Jeux olympiques d’été au Brésil. Il a pu assurer la jonction entre l’archidiocèse de Rio de Janeiro et le Comité Olympique International. Modeste prouesse, mais pas des moindres : c’est lui qui est parvenu à garantir aux prêtres accompagnant les équipes nationales un accès au village olympique… plus impressionnant, il a également réussi à y faire ériger une chapelle accessible à tous les athlètes.
Un marathon inédit en Terre Sainte
Rendre le sport accessible à l’Église et vice-versa, telle est donc sa véritable vocation. Et c’est selon lui à l’Église de faire le premier pas. Car pour le jeune espagnol, “l’Église doit être comme un hôpital de campagne”. C’est à elle en effet, “d’aller vers les périphéries et vers le peuple, et ne pas attendre que le peuple vienne à elle”. On retrouverait presque chez ce matamore du Vatican les paroles de Jean Marais s’exclamant farouchement dans Le Bossu, “Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère viendra à toi!”.
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À la tête de sa section, Santiago Perez ne recule devant rien pour toucher les périphéries. En 2015, il a ainsi organisé un séminaire explorant le rôle des entraineurs sportifs dans la formation de la nouvelle génération des athlètes. Pour le chef de section, “le rôle des coachs dans la vie des sportifs est indispensable, dans la mesure où ils interagissent en permanence”.
Depuis sa prise de fonction au Saint-Siège, le jeune espagnol a également mis sur pied un marathon inédit en Terre Sainte réunissant chrétiens, juifs et musulmans, faisant ainsi la promotion du dialogue interreligieux. En d’autres termes, mettant en œuvre la culture de la rencontre chère au pape François. Un moyen efficace pour permettre au monde d’avoir “une expérience totalement différente de l’Église catholique”.