Willie Walsh, le président de British Airways, avait parié que la compagnie aérienne Virgin Atlantic disparaîtrait d’ici cinq ans. Un pari qu’il a perdu mais que Richard Branson, le fondateur de Virgin Atlantic, lui propose de transformer en action positive.
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Tout pari n’est pas bon à faire. Willie Walsh, le patron de British Airways, pourrait en faire l’amère expérience. Il y a cinq ans, il a parié avec Richard Branson, fondateur de Virgin Atlantic, que la marque de la compagnie aérienne créée par le groupe Virgin disparaîtrait cinq ans après. Richard Branson lui avait alors malicieusement suggéré de s’engager à verser un million de livres aux salariés de Virgin Atlantic en cas de ʺdéfaiteʺ. Mais Willie Walsh avait refusé, préférant risquer… un coup de genoux dans l’aine.
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Force est de constater que cinq ans après, Virgin Atlantic existe encore : Richard Branson détient toujours officiellement 51 % de la compagnie. Même si l’an prochain, il envisage de vendre des actions à Air France / KLM dans le cadre d’un accord visant à renforcer la position de Virgin Atlantic à moyen terme.
S’engager dans une œuvre de bienfaisance
Richard Branson a donc décidé de faire évoluer le pari en proposant au patron de British Airways de verser gracieusement un million de livres à un organisme de bienfaisance, Comic Relief. « Il y a de nombreuses années, j’ai aidé Jane Tewson à lancer Comic Relief et je remarque que cette année, British Airways la soutient, détaille Richard Branson au Telegraph. Quel meilleur moyen, par exemple, de résoudre ce désaccord que de demander à Willie Walsh de verser un million de livres à Comic Relief ? Nous pourrons ensuite tirer un trait sur ce pari et, espérons-le, accomplir ensemble un bel engagement de bienfaisance dans les années à venir. » Pour mémoire, Comic Relief, organisation caritative, a été lancée au Royaume-Uni en 1985.
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Richard Branson a également rappelé qu’après avoir perdu un procès contre Virgin Atlantic Sir Colin Marshall, un ancien directeur général de British Airways, était venu déjeuner chez lui pour présenter ses excuses. « Nous avons enterré la hache de guerre et sommes devenus amis, insiste-t-il. Nous avons passé beaucoup de temps à travailler ensemble sur des œuvres de bienfaisance ».