En Birmanie et au Bangladesh que le pape François visite du 26 novembre au 2 décembre, l’Eglise catholique constitue une petite minorité.Située en Asie du Sud-Est, la Birmanie se trouve dans l’orbite de la Chine. Dans ce pays à majorité bouddhiste et aux très nombreuse minorités, les catholiques ne sont que 650.000 environ, soit à peine plus d’1% de la population – 51 millions – selon des statistiques à fin 2015.
On y trouve néanmoins 22 évêques, sous la houlette du cardinal Charles Bo, archevêque de Rangoun, la capitale historique. Ainsi que près de 900 prêtres – soit un pour 700 fidèles, contre un pour 5.000 en France – et plus de 1.000 séminaristes. Parmi les clercs, on compte aussi plus de 2.000 religieux.
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Dans ce pays où les catholiques constituent une infime minorité, l’action de l’Eglise s’est beaucoup développée par les écoles – près de 14.000 – de la maternelle à l’université. La junte militaire au pouvoir depuis 1966 a cependant nationalisé à son arrivée toutes les institutions éducatives de l’Eglise.
L’évangélisation se poursuit cependant, a rapporté l’agence Eglises d’Asie, par l’action caritative notamment. On trouve de nombreux dispensaires, ainsi que des orphelinats et des centres éducatifs, particulièrement répandus en Birmanie.
L’Eglise au Bangladesh en plein essor
Au Bangladesh, petit pays musulman qui se rattache plutôt au sous-continent indien, les catholiques ne sont que près de 300.000, soit 0,24% des 160 millions d’habitants.
Les pasteurs ne sont guère plus nombreux – 12 évêques et 372 prêtres. Mais le dynamisme de cette petite Eglise se marque par le nombre de séminaristes – environ 800 – soit presque autant que pour la Birmanie voisine. Et également, le nombre important de conversion de l’islam au christianisme : phénomène non quantifié car interdit par la loi – l’islam y est religion d’Etat depuis 1988.