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Quand l’éducation des enfants est source de concurrence entre les parents…

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María Verónica Degwitz - publié le 23/11/17
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Quand une simple conversation entre parents devient un étalage de réussites, il est temps de fuir et de se recentrer sur l’essentiel !

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Quand on devient parent, on a de nombreuses attentes et l’envie de bien faire les choses. Mais parfois, on est pris au dépourvu : en un claquement de doigts, on se retrouve dans un monde de fêtes d’anniversaire, de projets scolaires, de victoires sportives, de diplômes, etc. On rentre alors rapidement dans un autre monde, celui des rivalités entre parents : une vague terrifiante qui nous entraîne vers des mers inconnues et auxquelles on ne peut plus échapper…

Rivalités et concurrence : difficile d’y échapper ?

On ne manque jamais autant d’assurance que lorsque l’on parle avec d’autres parents de l’éducation de nos enfants. La plupart de ces conversations se transforment en un étalage de leurs réussites prouvant qu’ils sont meilleurs en tout. On sort de ces discussions en doutant de notre valeur en tant que parent, et surtout en se demandant si effectivement, on fait les choses bien.

Mais les rivalités sont parfois pires que ces conversations : un anniversaire qui ressemble à un événement d’entreprise, un projet de recyclage qui montre que l’enfant n’y a même pas touché, ou encore les cris de supporter en furie du parent convaincu que son fils joue mieux au foot que Messi.

On souffre tous de concurrence et on est tous emportés dans ce tourbillon sans fin. L’éducation de nos jours est basée principalement sur les réussites que nous pouvons montrer aux autres, et en tant que parents, on est jugés sur ce type de résultats. Et la concurrence est telle que la « non-concurrence » est aussi un sujet récurrent : nos enfants sont les moins sages, nous sommes les plus fatigués, ou nous sommes les parents qui rencontrent le plus de difficultés avec l’éducation. Le complexe des victimes a fait son entrée dans ce monde ultra-compétitif.

Se recentrer sur l’essentiel : les valeurs

Il faut surtout comprendre que notre attention doit être dirigée sur l’éducation de nos enfants et non sur la façon dont les autres nous perçoivent. Quand un parent triche lors d’un tournoi sportif pour que son enfant gagne et remporte le trophée, il se concentre sur le triomphe et sur la façon dont les autres le voient. Il oublie les vertus que son enfant pourrait apprendre grâce à une compétition saine.

Il existe également une croyance erronée selon laquelle les réussites de nos enfants reflètent notre capacité à être de bons parents. Le fait que notre enfant soit un mini-Mozart, un mini-Messi ou encore un mini-Einstein reflète uniquement la chance qu’il a d’être talentueux. On doit également savoir que rien ne sert d’être talentueux, si ce talent n’est pas accompagné de vertus qui vont au-delà de des capacités de l’enfant et qui font de lui quelqu’un de bien. Ces vertus s’apprennent à la maison.


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Finalement, il s’agit de revenir à la réalité et de garder les pieds sur terre : l’anniversaire d’un enfant n’est que l’anniversaire d’un enfant. A partir du moment où l’on fait d’un anniversaire, d’un projet scolaire ou de tout autre événement une question d’image et de démonstration de notre valeur auprès des autres, on a tout perdu. Les parents sont perdants car ils perdent de vue l’essentiel et ils perdent leur temps et leur énergie pour des choses qui n’en valent pas la peine. Mais les perdants sont surtout nos enfants, car ils apprennent à voir la vie depuis une perspective purement compétitive où ce qui importe le plus est la façon dont les autres les perçoivent.

Il est primordial d’avoir le courage de sortir de ce monde compétitif : osons envoyer notre enfant à l’école avec un projet qu’il a réalisé lui-même, apprenons à rire de nos erreurs, partageons nos réussites avec les personnes que nous aimons, et osons aussi partager les luttes, mais surtout, sachons que ce qui fait de nous de meilleurs parents, c’est l’amour que nous avons pour nos enfants et c’est notre capacité à toujours vouloir leur bien. Éduquons-les de manière à ce qu’ils sachent ce qui est vraiment important dans la vie.


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