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Un pasteur évangélique lance un défi “dans la foi” à un prêtre

MADE IN COMPASSION
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Isabelle Cousturié ✝ - publié le 21/11/17
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Offrir 50 000 repas par mois aux enfants de la décharge de Tananarive, c’est le défi « dans la foi » lancé par le pasteur évangélique Guillaume Anjou au père lazariste Pedro Opeka de la fondation Akamasoa.Catholiques et évangéliques unis contre la misère à Madagascar. Le père Pedro Opeka, d’origine slovène, est lazariste. Et comme le veut le charisme de sa congrégation, il a fait trésor de l’expérience du fondateur de sa congrégation, saint Vincent de Paul, de la misère spirituelle et corporelle des plus démunis. La pauvreté est un combat quotidien qu’il mène au sein de sa fondation Akamasoa, à Madagascar depuis près de 30 ans.

En lui lançant le défi de fournir 50 000 repas par mois aux enfants de la décharge de Tananarive, le pasteur évangélique Guillaume Anjou, fondateur de  Made in compassion, association d’inspiration protestante centrée elle aussi sur l’aide aux personnes en situation de détresse, sait qu’il lui lance un défi “dans la foi”.

https://www.facebook.com/guillaume.anjou.5/videos/363097960790769/?permPage=1

 

En faisant cela, il sait qu’il touche une corde sensible chez les chrétiens : l’unité. Une unité “plus urgente que jamais” à réaliser “dans la prière et dans l’action pour les plus faibles”, comme y a invité de manière pressante le pape François, le 12 juin dernier à l’occasion des 50 ans du renouveau charismatique catholique à Rome. Le Saint-Père, ce jour-là, avait souhaité également la présence de nombreux représentants du monde évangélique et pentecôtiste.

Le père Pedro, avec 280 collaborateurs malgaches dont 80% de femmes, “fait tourner” aujourd’hui pratiquement toute une ville de 17 000 âmes, avec neuf écoles, trois collèges, un lycée et trois cimetières. Trois générations de constructions témoignent de l’ampleur de la tâche accomplie par Akamasoa (“les bons amis” en malgache). Mais “les bons amis” sont encore très loin de l’autofinancement et ont besoin de donateurs. Guillaume Anjou donne un an à Made in compassion, sa propre association, pour pouvoir les aider avec le financement de 50 000 repas par mois, en faisant levier sur les donateurs des deux associations chrétiennes.

À Madagascar, en mars dernier, Made in Compassion avait déjà pu aider six ONG locales chrétiennes à venir en aide à des milliers de personnes, suite aux ravages du terrible cyclone Enawo. Au mois de juin, ce sont plus de 1 000 familles qui ont pu être aidées à Tananarive en leur offrant un “Kit Hiver”. Mais l’action de l’association, en trois ans d’activités, s’est faite connaître dans beaucoup d’autres pays. Récemment, au Pakistan en offrant à 1 000 familles des refroidisseurs d’eau et d’air ; à Saint Martin, Saint-Barthélemy et Haïti en venant en aide aux victimes de l’ouragan Irma ; enfin au Mexique pour aider les victimes du séisme de Mexico.

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