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Francesco Cristofaro : “J’ai rencontré Dieu dans mon handicap”

FATHER FRANCESCO CRISTOFARO

P. Francesco Cristofaro - Italie

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Isabelle Cousturié ✝ - publié le 20/11/17
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La belle histoire d’un prêtre italien, souffrant d’infirmité, qui se croyait inutile aux autres et se sent maintenant un “instrument de grâce dans les mains du Seigneur”. Il met en lumière la grandeur du sacerdoce.

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Faire comprendre au plus grand nombre que la foi est un outil si puissant qu’il arrive à transformer les situations négatives, où l’on préfèrerait que les autres nous oublient, en situations positives. C’est aujourd’hui l’ambition du prêtre italien Francesco Cristofaro, 38 ans. Il souffre depuis sa naissance d’hémiplégie spasmodique. Il a longtemps cru que son handicap le rendait inutile aux yeux d’une société qui privilégie la perfection physique au détriment du ressenti intérieur de l’homme. Aujourd’hui prêtre, il se sent comme un « instrument de grâce dans les mains du Seigneur ». Il témoigne  à la télévision, à la radio ou à travers ses homélies. Beau ou laid, pauvre ou riche, fort ou faible… Le Seigneur « ne fait pas de différence », répète-t-il inlassablement depuis sa première messe, il y a onze ans.

Le mal intérieur

Le mal intérieur, Francesco le connaît bien, pour l’avoir éprouvé durant toute son enfance et adolescence. Quand il regardait ses jambes « tordues, fragiles » dans une glace il essayait de dire des prières pour sa guérison mais avait l’impression de ne pas être écouté : “La Vierge semblait ne pas m’écouter et les saints semblaient sourds à mes appels”, confie-t-il à ses interlocuteurs. Alors il se met à croire qu’il était un “être méchant” qui ne méritait rien. Il grandit avec cette frustration, ce sentiment d’abandon. Jusqu’à sa rencontre avec le Seigneur et la découverte de la grandeur du sacerdoce. Une vocation dont il se méfiait pourtant à cause d’une affaire de pédophilie qui avait beaucoup choqué dans sa région.

Il voit pourtant tous ces autres prêtres se consacrer corps et âme aux autres. Il admire leur énergie dépensée pour soulager les souffrances dans les prisons, les hôpitaux, les écoles. Il en voit certains témoigner à la radio, à la télévision et se dit que somme toute, ils sont “parmi les gens et avec les gens”. C’est le déclic pour lui : sa mission sera de faire le bien autour de lui et de mettre en lumière la beauté et la grandeur de la mission sacerdotale. Comment ? Il le dit et y encourage : “En contrastant le mal par le bien et le scandale par le bon exemple”.

Le miracle de la rencontre du Seigneur

Don Francesco Cristofaro est aujourd’hui curé de paroisse, chargé de la communauté Santa Maria Assunta à Simeri Crichi, près de Catanzaro. Sa rencontre avec le Seigneur le fait se sentir non plus “périphérie” et “rebut”, mais “centre du monde” et “bien précieux”. Il sait que trop de personnes vivent le drame qu’il a lui-même vécu, et par son témoignage il souhaite maintenant aider au plus près ceux qui se sentent poussés au repli, à s’enfermer dans la souffrance et le silence sans espérance. Grâce à sa foi, Francesco n’a plus demandé sa guérison physique, mais “un grand amour pour la vie et pour la vie des autres”. Il voit en ce qui lui est arrivé, un “grand miracle” du Seigneur qui a fait retrouver à un petit garçon plein de tristesse à trouver “la joie de vivre”, à ne plus penser qu’il “ne sert à rien et à personne”. Malgré toujours ses difficultés à marcher et à rester debout, son handicap ne l’arrête plus…

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