Le Psaume 97 chante les merveilles accomplies par le Seigneur.
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Monica Andrea Vives Orozco, plus connue sous le nom de Maía, a surpris des millions de croyants, en chantant le Psaume 97, lors de la première messe célébrée par le pape François en Colombie, durant sa visite en septembre dernier. La ferveur, la voix puissante et la qualité de l’interprétation de cette artiste se sont distinguées et ont enthousiasmé les millions de fidèles, qui suivaient la messe à la télévision ou sur les réseaux sociaux.
Née le 16 novembre 1982 à Puerto en Colombie, Mónica Andrea a adopté le nom de scène de Maía après avoir remporté le concours Colombia Suena Bien, organisé par Sony Music en 1998. À l’époque, elle était âgée d’à peine 16 ans. Aujourd’hui, près de vingt ans plus tard, cette jeune artiste, auteure-compositrice colombienne, a connu une belle carrière : quatre albums, deux nominations au Latin Grammy Award, et quelques disques d’or.
Le succès de Maía s’est propagé dans de nombreux pays hispanophones. Elle s’est produite à plus de 600 concerts dans toute l’Amérique du Sud, en partageant la scène avec des artistes comme Ricky Martin, Juanes, Eliades Ochoa (Buena Vista Social Club), Cheo Feliciano, Maluma, Fonseca, Drago Rosa, Carlos Vives et d’autres encore.
Une interprétation unanimement saluée
En septembre 2017, Maía a chanté devant 1,3 million de personnes qui assistaient à la messe du Saint-Père, au parc Simón Bolívar, à Bogotá en Colombie. Accompagnée d’un orchestre et d’un chœur, la voix de Maía a bouleversé la foule. Nombreux sont ceux qui ont été touchés par ses notes vibrantes et émouvantes.
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La performance de Maía a été diffusée sur Twitter, et est devenue l’un des sujets les plus discutés en Colombie, dans les médias et sur les réseaux sociaux. “Wow !” ; “Cette chanson a jailli de ton âme, Maía” ; “Spectaculaire. Un moment magnifique et inoubliable. Tu étais illuminée.” Un article publié sur le journal numérique La Lengua del Caribe a même déclaré que “la voix de l’artiste a atteint le point le plus élevé du ciel et a été entendue par Dieu lui-même”.
Ce que dit le Psaume 97
Le Psaume 97 est un chant joyeux, louant les merveilles accomplies par le Seigneur. Des commentaires franciscains ont intitulé ce psaume “Le Juge de la Terre”. C’est un hymne eschatologique, inspiré de la dernière partie du livre d’Isaïe (chapitres 56-66), qui ressemble au Psaume 95.
L’arrangement du Psaume 97, préparé pour la messe du pape François à Bogotá, commençait par des trompettes, suivies du verset 2, servi d’antienne au psaume. Ce verset met en lumière la victoire de Dieu, libérant le peuple d’Israël de l’oppression subie. Les chrétiens voient cette victoire aboutir en Jésus Christ, le Rédempteur qui a racheté les hommes, esclaves de leur péché.
Au cours de son interprétation, Maïa a répété l’antienne trois fois. Elle a fait ensuite référence à la miséricorde et à la fidélité de Dieu, telles qu’elles sont exprimées au verset 3. Le chant s’est poursuivi avec les versets 4 et 5, accompagnés en arrière-plan par les chorales Schola Cantorum et Santa Cecilia.
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En plus de la prestation musicale remarquable de Maía, nous pourrions également mentionner l’arrangement extraordinaire joué par la National Symphony Orchestra of Colombia, mettant en valeur cette partie de la liturgie dans l’une des messes les plus remplies que le pape François ait célébrées lors de sa visite dans cette région du monde.
Lire le Psaume 97 :
Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles ; par son bras très saint, par sa main puissante, il s’est assuré la victoire.
Le Seigneur a fait connaître sa victoire et révélé sa justice aux nations ;
il s’est rappelé sa fidélité, son amour, en faveur de la maison d’Israël ; la terre tout entière a vu la victoire de notre Dieu.
Acclamez le Seigneur, terre entière, sonnez, chantez, jouez ;
jouez pour le Seigneur sur la cithare, sur la cithare et tous les instruments ;
au son de la trompette et du cor, acclamez votre roi, le Seigneur !
Que résonnent la mer et sa richesse, le monde et tous ses habitants ;
que les fleuves battent des mains, que les montagnes chantent leur joie,
à la face du Seigneur, car il vient pour gouverner la terre, pour gouverner le monde avec justice et les peuples avec droiture !