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Olivier Giroud, un prix Puskas, un record et toujours une action de grâce

OLIVIER GIROUD
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Léa Duchemin - publié le 24/10/17
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Le prix Puskas du plus beau but de l’année a été attribué lundi 23 octobre par la Fifa à l’international français Olivier Giroud. Une distinction qui vient s’ajouter à son statut de meilleur buteur en activité sous le maillot bleu. Deux distinctions pour lesquelles le joueur d’Arsenal n’a pas manqué de rendre grâce.

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Même s’il est peu titulaire avec Arsenal, Olivier Giroud cumule les honneurs ces derniers jours. Son but inscrit le 1er janvier 2017 à la 17e minute du match contre Crystal Palace lui a permis de décrocher le prix Puskas du plus beau but de l’année décerné par la Fifa. Et de fait son coup du scorpion-talonnade envoyé en pleine lucarne est un petit bijou du genre.

https://twitter.com/Eudee0626/status/922715536034758656?ref_src=twsrc%5Etfw

Devant un parterre de stars du ballon rond, Olivier Giroud a remercié ses coéquipiers, salué sa famille et embrassé ses enfants. Il a aussi dédié son trophée à son “papa”.

Aussitôt après, sur Twitter, l’international s’est dit honoré et n’a pas manqué, comme dans la plupart de ses tweets, de rendre grâce à Dieu avec un petit émoticône représentant des mains jointes.

 

Déjà le 10 octobre dernier, pendant le match France-Biélorussie au Stade de France, le footballeur s’était distingué sa capacité à rendre grâce. À la 33e minute : lancé par Griezmann, il marque le second but des Bleus qu’il célèbre ensuite à genoux, les index pointés vers le ciel. Après que ses coéquipiers l’ont félicité, il reste longuement immobile debout, regardant et désignant le Ciel, en action de grâce.

Avec ce but décisif pour la qualification à la Coupe du Monde, Olivier Giroud devient le seul meilleur buteur français en activité. Avec 28 buts, il est déjà le 7e meilleur buteur bleu de tous les temps, à seulement trois buts de Zidane ou deux de Jean-Pierre Papin.

Une victoire pour la France, un record personnel

« Ce soir c’est ton soir Olivier Giroud » lui lançait le jour du match le pasteur Joël Thibault, aumônier chrétien auprès des sportifs, via Twitter.

Désormais, avec treize sélections et 1637 minutes de jeu de moins (soit plus de dix-huit matchs complets), il dépasse comme buteur Karim Benzema, l’attaquant du Real Madrid, son concurrent au poste d’avant-centre de l’Équipe de France. Mais parce qu’il l’a remplacé en attaque, Giroud est devenu le bouc-émissaire des pro-Benzema. Ses détracteurs contestent systématiquement sa place en bleu. Il répond en marquant dix-sept buts en dix-sept titularisations, efficacité affolante que seul Just Fontaine avait eue. Mais Olivier Giroud ne parle jamais en mal de ses coéquipiers. Il ne parle pas de Benzema qu’il vient de surpasser. Il parle du Ciel.

L’aide de la Providence

Ce but, il est allé le chercher, comme le reflétait son engagement sur une tête puissante à la 20e qui a touché la barre transversale. Pour ce but, Olivier Giroud a remercié le Ciel. Il l’a répété plusieurs fois. « Ce ballon avec ce contrôle un petit peu long, ce ballon doublement contré, je ne sais pas trop comment il rentre, mais je pense que c’est un signe du Ciel », explique-t-il sur Canal plus Sport aux consultants sportifs du Late Football Club.

« J’ai aussi envie de dire que je suis reconnaissant de la chance que j’ai d’avoir pu aider l’équipe ce soir et je remercie le Ciel parce que je suis quelqu’un de très croyant, et ce soir, je pense que j’ai eu un petit coup de pouce du destin » confie-t-il ensuite aux micros des journalistes.

Jésus ? « Mon rôle est d’en parler au maximum »

Olivier Giroud vit un parcours de foi qui depuis quelques années l’a rapproché de la religion de son enfance. Peut-être justement cette haine injuste le ciblant, qui le remettait en cause au-delà du foot, y a-t-elle contribué ? Pour l’Euro 2016, dans une vidéo de la Fédération française de football, il choisit de parler des moments qu’il passe avec Jésus.

Ses témoignages de foi se sont dès lors multipliés. Après son triplé face au Paraguay en juin, interviewé par Le Figaro, il tourne l’entretien autour de Dieu : « Si vous pouviez remercier une personne pour votre parcours de footballeur professionnel, quelle serait-elle ? » « Jésus-Christ ». Et de conclure, comme pour annoncer que ce n’était que le début : « Aujourd’hui, je sens que mon rôle est d’en parler au maximum ». Quelques jours plus tard, il marque un but sublime face à la Suède et remercie le Ciel. Ces célébrations qu’il fait, même si les cameramen n’en ont pas conscience, sont des gestes de foi.

Il va parfois plus loin. Le 31 mai, en gagnant la Coupe d’Angleterre avec Arsenal, il porte inscrit sur son tee-shirt « Je suis le chemin, la Vérité, la Vie – Jésus », dans un geste osé que l’on croyait réservé aux Brésiliens. Il commence à être explicite aussi en France. Quitte à essuyer les moqueries quand il remercie Dieu après un match, des rires de SFR Sport aux railleries (« bondieuserie ») de 20minutes. Il démontre que des footballeurs peuvent se servir de leur notoriété pour parler de Dieu. Dieu se sert alors des footballeurs pour Se faire connaître.

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