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La une du New Yorker interpelle l’Homme sur son futur

NEW YORKER ROBOTS
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La rédaction d'Aleteia - publié le 21/10/17
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Le célèbre magazine américain « The New Yorker », fait sa "une" le 23 octobre prochain sur un futur qui semble conduire les robots à faire l'aumône à l'homme.

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Le sujet est à la mode, actualité oblige, puisque les grands pontes de la haute technologie, nous annoncent de manière répétitive s’approcher inexorablement de la singularité, ce fameux moment où l’intelligence artificielle dépassera notre intelligence humaine limitée et prendra définitivement le contrôle des affaires terrestres.

On peut voir dans les commentaires des internautes des réactions variées. Certains s’amusent de cette « une », voire salue le progrès qui permettra bientôt de ne plus s’astreindre à des travaux pénibles. D’autres, inquiets, mettent en garde contre l’avènement d’une dictature des machines, un "technofascisme" déshumanisé où l’homme serait sous la coupe de cyborgs ou de robots tout puissants. Angoisses réactionnaires ? À voir. Des scientifiques éminents mettent en garde contre le développement tous azimuts de l’Intelligence artificielle (IA) : "Les formes primitives d'intelligence artificielle que nous avons déjà se sont montrées très utiles. Mais je pense que le développement d'une intelligence artificielle complète pourrait mettre fin à l'humanité », « une fois que les hommes auraient développé l'intelligence artificielle, celle-ci décollerait seule, et se redéfinirait de plus en plus vite, les humains, limités par une lente évolution biologique, ne pourraient pas rivaliser et seraient dépassés."

Serait-on tenté de balayer le problème d’un revers de la main, de dire que jamais les robots ne seront conscients d’eux-mêmes au point que le suggère cette cover ?  Et pourtant, en février 2017, le Parlement européen a adopté une résolution dans laquelle les robots sont désormais « des personnes électroniques responsables tenues de réparer tout dommage causé à un tiers. ». Dans la même veine, l’on parle de plus en plus des relations intimes entre les humains et les robots et de la facilité avec laquelle un être humain pourrait développer des sentiments amoureux pour une machine.  

NEW YORKER ROBOTS
© The New Yorker

La couverture du New Yorker est donc loin d’être anodine. Au mois de septembre, la revue française Philosophie Magazine consacrait, elle aussi, un dossier à la vie avec les robots. Michel Serres s’y demandait si les robots ne seraient pas nos nouveaux esclaves. Le philosophe, optimiste, y voit définitivement un progrès qui pourrait nous permettre de sortir précisément du trafic d’être humain. Pour la juriste Nathalie Nevejans, il faut au contraire maintenir la machine dans son statut d’outil inanimé, tandis que pour Catherine Simon, fondatrice d’Innorobo, le salon de référence de la robotique en France, il faudrait plutôt viser une collaboration harmonieuse entre l’homme et la machine, collaboration qui « mènera à une emprise mutuelle entre les hommes et les robots ».

Et du point de vue chrétien ? Les relations entre l’homme et la machine vont se poser de manière de plus en plus aigüe dans les années qui viennent, car nous sommes probablement à la veille d’une époque nouvelle. Comme à chaque grand tournant de l’Histoire, le rôle du chrétien n’est pas de se dresser systématiquement contre les changements, mais plutôt de les accompagner en Christ et de les réorienter afin de les baptiser et d’y apporter le surplus d’âme.     

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