Au lendemain de sa libération, le missionnaire italien raconte les circonstances troublantes de ses deux enlèvements et de ses deux libérations vécues, à douze mois d’intervalle, pendant les fêtes de Notre-Dame de Fatima.Le prêtre italien Maurizio Pallù, enlevé le 12 octobre dernier au Nigéria puis libéré le 17, jour de son anniversaire, est convaincu de l’intervention de la main de Marie dans le dénouement des deux affaires subies en un an, les deux fois à quelques heures ou le jour même de la fête de Notre-Dame de Fatima, commémorant la dernière apparition de Notre-Dame du Rosaire aux petits bergers de Fatima, le 13 octobre.
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Le prêtre italien enlevé au Nigéra a été libéré
Le missionnaire, membre de la communauté du Chemin néocatéchuménal, avait été enlevé avec un frère nigérian et une étudiante nigériane qui ont été eux aussi relâchés. “J’ai eu peur mais j’ai senti que la Sainte Vierge me soutenait (…). Le samedi j’ai reçu un signe de son attention maternelle et le dimanche j’ai reçu la confirmation qu’elle allait nous sortir de là avec l’aide de tous les saints auxquelles nous avons confié notre mission au Nigeria”, a rapporté Maurizio Pallù, dans un entretien à Radio Vatican, au lendemain de leur libération. Installé depuis trois ans au Nigeria, c’est le deuxième enlèvement qu’il subit. Le deuxième a été peut-être plus difficile que le premier – qui s’est résolu en quelques heures – mais pour les deux, a-t-il poursuivi, il dit avoir vu « les miracles que le Seigneur a faits, vraiment de grands miracles” pour les “garder en vie”, signe, selon lui, que le Seigneur a de grands projets pour le pays, et qu’Il veut à tout prix “vaincre le démon qui s’acharne à détruire son œuvre”.
Deux tentatives échouées du démon
Pour preuve, selon lui, les circonstances troublantes des deux enlèvements subis pendant les fêtes de la Vierge de Fatima, le 13 octobre. Il raconte : “L’an dernier, nous avons été enlevés le 13 octobre et, grâce à un miracle de la Vierge Marie, nous avons été relâchés au bout d’une heure et demie. Cette année, nous avons été enlevés le 12 octobre, la veille de la fête du miracle du soleil à Fatima. D’ailleurs, je me rendais ce jour-là à Benin City, où les évêques du Nigeria devaient célébrer, le 13 octobre, une grande Eucharistie et consacrer une nouvelle fois le pays à la Vierge Marie”. C’est ce jour-là que le père Pallù affirme avoir senti “la présence maternelle de Marie”.
À la tête d’une mission placée donc sous la protection de la Vierge Marie, du Sacré-Cœur de Jésus, du Cœur immaculée de Marie, de saint Daniel de Comboni et de saint Jean Paul II, le missionnaire italien se sent plus fort que jamais après cette nouvelle épreuve. Rappelé par sa communauté en Italie, il espère rejoindre au plus vite son équipe au Nigeria – “une équipe en béton”, a-t-il souligné – pour lutter contre ce “couard de démon qui cherche à faire peur aux pauvres hommes, de les tenir dans l’esclavage du mensonge et de la corruption”. Oui, les hommes ont peur, a-t-il avoué, mais ils sont soutenus par la Grâce de Dieu et c’est ce qui le presse, lui, à rentrer et poursuivre plus que jamais son œuvre d’évangélisation.