Par sa présence attentive auprès des enfants, cette religieuse rappelle toute l’efficacité missionnaire des patronages, dans le sillage de Don Bosco et de saint Jean Paul II.
Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l’impôt sur le revenu
À l’occasion de la semaine missionnaire mondiale, les Œuvres pontificales missionnaires (OPM) ont à cœur de montrer l’unité missionnaire entre terres historiques de mission et pays de « vieille chrétienté ». Dans cet esprit, la chaîne KTO donne chaque jour la parole à des laïcs et des consacrés sur le thème « Ensemble, osons la mission ! ». Hier soir le micro était tendu à sœur Sophie de l’Incarnation.
À ceux qui affirment que le patronage était d’un autre siècle, celle-ci apporte un cinglant démenti. En 2003, à la lecture d’un message de saint Jean Paul II publié dans l’Osservatore Romano, la communauté des sœurs de la Consolation, à laquelle appartient sœur Sophie, est frappée par l’évocation de « l’Œuvre de la Sainte-Enfance » aussi appelée Enfance Missionnaire. Déjà à la tête d’un dynamique patronage, les sœurs ont alors une formidable intuition.
Le formidable élan de l’Enfance Missionnaire
Car l’Œuvre de la Sainte-Enfance, créée en 1843 par Monseigneur Charles de Forbin-Janson, évêque de Nancy, était tombée en déshérence depuis quelques années lorsque les sœurs de la Consolation la relevèrent. Quel était son principe ? Aux petits enfants du diocèse — et de nombreux autres ensuite — il était proposé de réciter un Ave Maria et de donner un sou par mois pour des enfants, qui comme eux, souffraient de persécutions ou étaient privés de l’annonce de l’Évangile. Grâce à cet effort quotidien, les enfants prennent conscience de l’importance de leur prière et du grand mystère de la communion des saints. « Puisque l’intuition (…) était simple, la façon dont nous en avons parlé aux enfants l’était aussi. Nous avons expliqué que le Saint-Père portait sur ses épaules la responsabilité des diocèses du monde entier (…) mais qu’il comptait aussi sur la prière des enfants » raconte sœur Sophie, avant d’ajouter : « Les enfants s’enthousiasmèrent très vite et voulurent s’engager » et dès les premiers mois, plus de trente enfants s’engagèrent.
Une prière d’une grande valeur
Dans sa lettre aux enfants en 1994, saint Jean Paul II rappelait l’immense valeur de leur prière. « Le Pape compte beaucoup sur votre prière » leur confiait-il, avant de marteler : « Quel pouvoir immense a la prière des enfants ! Elle devient un modèle pour les adultes eux-mêmes : prier avec une confiance simple et totale veut dire prier comme savent prier les enfants ». C’est ici que l’engagement missionnaire des enfants devient doublement fécond. D’un côté l’engagement solennel de chaque enfant pour porter par ses prières et ses efforts les intentions du diocèse qui lui ont été confiées « au nom du Pape », et de l’autre l’exemple et le rayonnement qu’il diffuse au sein de sa propre famille et de son entourage. C’est peut-être la clef du témoignage de sœur Sophie et à travers elle du message de la semaine missionnaire mondiale : la mission ne peut réussir qu’à deux conditions, une intense vie de prière et une discrète exemplarité. « À ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples ».
> Prenez part à la mission d’évangélisation ! Faites un geste de partage : donnez, maintenant !
En partenariat avec