Du 15 au 22 octobre, chaque paroisse est appelée à se mettre dans le sillage des Œuvres pontificales missionnaires (OPM).
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Alors que plus de 7 000 chrétiens ont été tués en raison de leur foi durant l’année 2015, pour la plupart dans des pays « du sud », la semaine missionnaire mondiale nous invite à nous intéresser à ces communautés parfois éloignées qui osent faire le choix de suivre le Christ. Devançant de quelques jours le lancement de cette semaine, les évêques brésiliens viennent d’ailleurs de rappeler que « Soutenus par la Parole de Dieu et par l’Eucharistie, les missionnaires ont, aujourd’hui comme toujours, la responsabilité de ne pas laisser mourir la prophétie », n’hésitant pas à citer le beau mot de Tertullien « le sang des martyrs est la semence de nouveaux chrétiens ».
Nord-Sud, une seule Église
Comme le rappelait il y a quelques semaines le cardinal Filoni, préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples dont dépendent les OPM, la distinction traditionnelle entre les Églises du Nord et celles du Sud, entre les pays de « vieille chrétienté » et les terres d’évangélisation, s’estompe. Quand elle ne se renverse pas tout à fait quant au dynamisme missionnaire… C’est aussi l’objet de cette semaine : faire prendre conscience aux catholiques français de ce nouvel état de fait. Le soutien aux missions là-bas est parfaitement complémentaire des efforts de la nouvelle évangélisation ici. Grâce aux OPM, le jeune séminariste formé aujourd’hui au Togo sera peut-être demain le nouveau curé d’une paroisse pyrénéenne.
Suivre l’exemple du Pape
Le dynamisme missionnaire est incontestablement l’une des priorités du pontificat du pape François. Ce dont témoignent les évêques brésiliens réunis en congrès : « Il est surprenant de constater comment le pape nous précède, à pas larges et rapides, véritable prophète missionnaire qui nous pousse sur le chemin ». Un élan missionnaire qui ne doit pas se payer de mots mais répondre, dans chaque pays, aux souffrances spirituelles et morales des populations. Car malgré toutes les contradictions de l’époque demeurent « la foi et l’espérance chrétiennes » qui sont toujours capables « de rallumer, dans le cœur de tous la flamme de l’amour de la vie, de la justice et de la paix ». Il faut pour cela que la semaine missionnaire mondiale soit, en plus d’un élan de solidarité, une occasion de prière fervente. Faut-il rappeler que la vénérable Pauline Jaricot, à qui l’on doit l’intuition fondatrice des OPM, fut aussi l’instigatrice du rosaire vivant ?
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