L’observateur permanent du Saint-Siège aux Nations unies, Mgr Bernardito Auza, a plaidé pour un meilleur contrôle des moyens de communication numériques, afin d’éliminer le terrorisme.
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Mgr Bernadito Auza est intervenu mercredi 4 octobre 2017 au siège de l’ONU à New-York afin de proposer des solutions dans le combat contre le terrorisme. Pour le représentant du Saint-Siège, il commence d’abord par une coopération mondiale et la solidarité. Le Vatican défend une réponse au terrorisme fondée sur quatre piliers : la paix et la sécurité, les droits de l’homme, le droit et le développement intégral.
Selon Mgr Auza, il est nécessaire de « priver les terroristes d’un accès aux cyber-technologies », car c’est un moyen-clef pour eux de recruter de nouveaux membres, de financer leurs activités et de coordonner leurs attaques. Il a néanmoins préciser qu’il ne s’agissait pas de violer au nom de la sécurité les règles de droit ni la dignité humaine, mais de s’assurer qu’il n’y ait aucun « abri sûr » pour les terroristes.
L’observateur permanent du Saint-Siège aux Nations unies a également appuyé la formation d’un groupe de travail pour élaborer une convention internationale contre le terrorisme, qu’aucune idéologie ni religion ne peut justifier. Ce n’est pas la première fois que ce lien entre terrorisme et communication numérique a été établi. Le 20 juin dernier, par exemple, Alain Bauer, professeur de criminologie au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), expliquait au Parisien que « le terrorisme ne vit que par la communication et la mise en scène de l’événement ». Cette communication doit notamment beaucoup aux réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram) et YouTube.