Le chef de l’État doit prononcer un discours ce vendredi 22 septembre à l’Hôtel de ville de Paris sur le 500 ans de la réforme de Martin Luther.
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Un colloque intitulé “Protestantismes, convictions et engagements” doit se dérouler vendredi 22 et samedi 23 septembre à l’Hôtel de ville de Paris. Cette initiative organisée par la Fédération protestante de France (FPF), instance représentative auprès des pouvoirs publics, s’inscrit dans le cadre de l’année « Protestants 2017, 500 ans de Réformes, vivre la fraternité » et se déroulera sous la direction de l’historien Patrick Cabanel. Le président Macron, dépeint par le philosophe Régis Debray dans son dernier essai comme le fruit du “néo-protestantisme”, y donnera un discours ce vendredi 22 septembre.
Une intervention très attendue par les responsables protestants, à l’instar de François Clavairoly, le président de la FPF : « Qu’il dise que la fraternité dans ce pays ne peut pas se vivre sans le concours des spiritualités et des religions, qui ne sont ni des menaces ni des dangers, mais des ressources et des sources pour les uns et les autres ». Pour le pasteur de l’Église protestante unie de France, d’inspiration calviniste, Emmanuel Macron « le dira parce qu’il a une compréhension de la laïcité qui a été marquée par ce qu’il a lu ou vu de Paul Ricœur », philosophe protestant important que le président de la République présente comme son maître à penser.
L’intervention du président de la République devrait être un événement important, quelques semaines avant le grand rassemblement « Protestants en fête » à Strasbourg, haut lieu luthérien, du 27 au 29 octobre, soit presque 500 ans jour pour jour après la publication par le théologien allemand Martin Luther de ses « 95 thèses », le 31 octobre 1517, à l’origine du protestantisme.
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