separateurCreated with Sketch.

Comment élever son enfant pour qu’il soit heureux ?

PETITE FILLE SUR LES GENOUX DE SA MERE
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Katarzyna Matusz - publié le 11/09/17
whatsappfacebooktwitter-xemailnative

Et si on donnait dès aujourd’hui à nos enfants, les clefs pour réussir leur vie demain ? Pour les armer le mieux possible face aux épreuves, apprenons-leur à s’aimer et à avoir confiance en eux !Élever un enfant, ce n’est pas simplement le nourrir, lui apprendre la politesse ou encore l’aider à faire ses devoirs. C’est aussi lui donner de solides bases quand il est petit, pour l’aider au fil des ans à s’affirmer, à s’estimer, et à porter en lui les valeurs qui feront de lui “quelqu’un de bien” mais également, quelqu’un d’épanoui dans sa vie et ses rapports aux autres.

Prenons l’exemple de Sophie. Cette jeune fille est en troisième. Charmante et gracieuse, elle respire la confiance ; elle est joyeuse, brillante et à l’aise en toutes circonstances. Elle se sait aimée. Bref, elle est épanouie. Comment ses parents sont-ils parvenus à ce résultat ? Suivez le guide, pour à votre tour, élever un enfant heureux, et un futur adulte qui le sera tout autant !

L’exemple vient du haut

Qui nous sommes, ce que nous sommes, ce que nous faisons, pensons et ressentons a un impact significatif sur notre enfant. Aussi bien d’ailleurs pour ce qui est positif, que ce qui l’est moins… La lecture du livre de Paula Honkanen-Schoberth, “Les enfants forts ont besoin de parents forts” a encouragé les parents de Sophie à se poser quelques questions essentielles au sujet de l’éducation de leurs enfants.

Après en avoir discuté en famille, entre amis et avec les enfants, ils se sont vite rendu compte que, bien qu’ils aient chacun leur vision de l’éducation, la confrontation des points de vue s’avère très utile. Et puisque l’ouvrage de Paula Honkanen-Schoberth n’est pas traduit en français, Aleteia décode pour vous quelques uns des points principaux :

Les questions importantes à se poser

  • Qu’est ce qui est important pour moi ?
  • Quelles sont mes valeurs ?
  • Quelles sont mes compétences parentales ?
  • Comment ai-je été élevé(e) ?
  • Quels étaient les valeurs et les objectifs pédagogiques importants pour mes parents ?
  • Qu’est-ce que je voudrais transmettre à mes enfants ?
  • Qu’est ce que je ne voudrais pas transmettre à mes enfants ?
  • Quels sont les valeurs et les objectifs d’éducation de mon partenaire ?
  • Sommes-nous en accord à tous les niveaux, ou avons-nous des compromis à faire ?
  • Quelles sont nos valeurs communes, celles que nous pouvons transmettre aux enfants ?

Les réponses à ces questions sont nombreuses, mais si elles sont sincères, elles vous seront d’un grand secours face à la prise de décision. Sans compter qu’elles vous aideront à éliminer la peur, cette bien mauvaise conseillère en matière d’éducation…

Les bases d’une éducation réussie

L’amour, la dévotion, l’acceptation et la confiance sont les piliers de l’estime de soi chez l’enfant. Pour Paula Honkanen-Schoberth, l’amour signifie être dévoué à l’autre, lui donner chaleur et tendresse en faisant toujours preuve de compréhension. L’auteur conseille d’ailleurs de poser directement la question à votre enfant : “Est-ce que tu es conscient que je t’aime ?”.


MERE ET SON ENFANT
Lire aussi :
11 façons de montrer à son enfant qu’on l’aime

Une question de confiance

Un enfant a besoin de pouvoir faire confiance à ses parents, mais également de ressentir la confiance que ses parents placent en lui. Cette confiance mutuelle passe par la dévotion des parents, en particulier dans leurs efforts pour toujours tenter de comprendre leur enfant. Ce soutien inébranlable sera essentiel aux oisillons, surtout lorsque viendra, pour la nichée, le moment
de découvrir le monde.

En ce qui concerne la confiance en soi de l’enfant, elle commencera dans les tâches et les responsabilités que ses parents lui confieront dès qu’il sera en mesure d’y satisfaire. Grâce à de tels procédés, sa conviction d’être capable et digne de confiance sera renforcée. Par exemple, dès l’âge de deux ans, un enfant peut participer en mettant le couvert, en rapportant la vaisselle, etc. Les enfants en âge d’aller à l’école pourront, selon l’auteur, s’engager en aidant à faire les courses ou à préparer les plats.

La recherche de l’acceptation

L’enfant a également un besoin élémentaire d’acceptation : il veut percevoir qu’il est accepté tel qu’il est. En plus de cette base essentielle existent d’autres appétits : le besoin de se sentir inclus dans la famille, le besoin d’être utile, le besoin de reconnaissance… Bref, l’enfant doit expérimenter qu’il est un membre important et précieux du groupe. En sachant que ses parents sont satisfaits et même heureux de son existence, il s’acceptera plus facilement lui-même. Ainsi, accepter l’enfant comme il est, en appréciant ses talents comme ses particularités, lui offrira l’avenir d’une personne heureuse. Et, soyons honnêtes, n’est-ce pas ce qui nous importe le plus ?

Comment aider votre enfant dans des situations difficiles ?

Comme l’auteur du livre l’affirme, le principal est de prendre le temps de résoudre les soucis, en ayant à cœur de ne pas minimiser les problèmes de l’enfant. Observer, être à l’écoute et comprendre seront ensuite les trois clés de votre réussite. Par ailleurs, s’accorder un moment de réflexion avant de réagir pourra s’avérer utile pour nombre d’entre nous. Restez patients et cherchez les solutions possibles sans oublier de tenir compte de son âge.

Et ne perdez pas espoir : votre enfant est sans doute plus solide que vous ne le pensez, mais il est surtout capable de tirer des leçons de ses expérience. Rien n’est perdu !


MERE ET SON ENFANT
Lire aussi :
La prière au service des parents à bout de nerfs

Gérer les conflits familiaux

Les problèmes et les chamailleries font partie intégrante de la vie de chaque famille ; pourtant, beaucoup de déceptions pourraient être évitées si les parents maintenaient une atmosphère de paix et de confiance quotidienne. L’harmonie et l’absence de problème ne sont cependant pas des éléments permanents, mais bien des bonheurs à durée limitée dont il faut apprendre à profiter.

Je sais, vous auriez préféré entendre/lire que la paix, une fois trouvée, ne nous quitte plus. Pas de chance, il s’agit d’un effort permanent. Si vous n’êtes pas certain que la chandelle en vaut la fatigue, dites-vous que la finitude de la tranquillité a au moins l’avantage de nous assurer que l’enfant, en cas de conflit, ne sera pas en terrain inconnu : il sera capable d’exprimer son désaccord. Il osera dire « non ».

Les enfants disent « non »

Comme l’auteur le souligne, les enfants ont parfaitement le droit de ne pas être en accord avec tout. Au contraire, il est important qu’ils osent exprimer leur volonté, par exemple lorsque quelqu’un leur fait mal, si quelqu’un veut les toucher sans qu’ils ne soient d’accord, ou encore lorsque quelque chose les effraie.


ENFANT AVEC UNE PSYCHOLOGUE
Lire aussi :
7 phrases que les enfants n’osent pas dire à leurs parents

En savoir plus

Paula Honkanen-Schoberth a étudié les sciences de l’éducation, la psychologie et la sociologie. Thérapeute familiale reconnue en Allemagne, elle a publié en 2007 « Starke Kinder brauchen starke Eltern – Les enfants forts ont besoin de parents forts».

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Tags:
Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)
Newsletter
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !