La tombe de l’évêque de Bala, retrouvé mort début juin et inhumé début août, a été retrouvée avec des traces de sang.
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Les faits se sont produits dans la nuit de dimanche à lundi. Un peu plus de trois semaines après ses obsèques, la tombe de Mgr Jean-Benoît Bala, évêque de Bafia, au Cameroun, a été profanée. Ce lundi 28 août, des traces de sang ont été trouvées sur sa tombe, contraignant les autorités judiciaires camerounaises à sceller la cathédrale Saint-Sébastien de Bafia, où il repose.
La tombe a été retrouvée ouverte, tandis que les marches de la cathédrale et le livre d’or, ouvert à l’occasion de ses obsèques, ont été maculés, rapportent plusieurs quotidiens camerounais. Les messes prévues à la cathédrale sont désormais dites au centre Saint-Paul, non loin de là.
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Le corps de Mgr Bala avait été retrouvé le 2 juin dans les eaux de la Sanaga, trois jours après sa disparition. Deux jours auparavant, sa voiture avait été retrouvé sur le pont Sanaga avec, à l’intérieur, une courte phrase griffonnée sur un papier : « Je suis dans l’eau ». La thèse officielle de la « mort par noyade, sans traces de violence » avancée par l’autopsie, menée par des médecins légistes étrangers, est contestée par l’Église camerounaise, qui a dénoncé dès le 13 juin, « un crime odieux et irréparable ».
Les évêques camerounais ont annoncé le 17 juillet, qu’ils comptaient « se constituer en partie civile et porter plainte contre X pour assassinat de Mgr Jean Marie Benoît Bala ». Une enquête est en cours. Cette affaire intervient alors que plusieurs hommes d’Église sont morts de manière mystérieuse au Cameroun depuis les années 1980.
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