Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, a récemment affirmé que la sécurité du Vatican est déjà à un niveau élevé, en référence à une vidéo l’État islamique (EI) qui cible explicitement le pape François.
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Transmise par la chaîne pro-EI Telegram, cette vidéo affirme que l’Italie sera la prochaine victime de l’organisation terroriste. « Évidemment, on ne peut s’empêcher de s’inquiéter » a reconnu le “numéro 2” du Vatican, qui déplore une « une haine insensée ».
Il refuse néanmoins de céder à la panique. Dans des propos rapportés par Radio Vatican en marge d’un déplacement à Rimini (Italie), le « numéro 2 » du Saint-Siège précise que si la situation est préoccupante, « au Vatican il n’y a pas de mesures supplémentaires : autant que je sache, on poursuit le même niveau d’attention et de sécurité de ces temps-ci ».
Les propos de Mgr Parolin font écho à ceux de Christophe Graf, commandant de la Garde suisse pontificale, qui a expliqué ce 19 août : « Ce n’est peut-être qu’une question de temps avant qu’un tel attentat se produise à Rome. Mais nous y sommes préparés. »
Ce n’est pas la première fois que le souverain pontife est ciblé par Daech. En novembre 2015, quelques jours après les attentats de Paris, le FBI avertissait le Saint-Siège que l’EI en avait fait une cible.
Depuis les attentats qui ont ensanglanté la Catalogne, le 15 août dernier, la sécurité du Vatican a été considérablement renforcée, avec une plus forte présence policière et militaire et des contrôles plus fréquents. Le cardinal Parolin estime également qu’il faut « vaincre la haine » des terroristes « par le bien », rapporte L’Osservatore Romano du 28-29 août 2017.
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