Fils de sainte Monique que nous fêtions il y a quelques jours, saint Augustin est docteur de l’Église et fait partie des Pères de l’Église latine. Honoré le 28 août, il est considéré comme l’un des plus grands théologiens chrétiens. J’étais mort par le péché ;
Par toi, le péché est mort ;
Dans ma nuit tu m’as cherché,
Tu as pris sur toi mes torts.
J’étais bien loin de ta croix,
Jusqu’à rencontrer le gouffre
Qui m’a plongé, moi le roi,
Aux pieds de mon Dieu qui souffre.
J’avais le cœur arrogant !
Il ne battait qu’à moitié ;
Quand est passé l’ouragan
Il m’a laissé ta pitié.
De mon Moi j’étais imbu ;
À l’Autre j’étais absent.
Lorsqu’à ta coupe j’ai bu
J’ai voulu verser mon sang.
De mon plat j’étais repu,
Fermé à ceux qui ont faim.
Lorsque ton Corps s’est rompu
J’ai pu partager mon pain.
J’étais aveuglé de vices
Avant de voir ta Vertu
Qui m’a porté au service
Des cœurs nus et abattus.
J’étais sous le joug du Mal
Car il me manquait ce rien :
Ton dépouillement total
Qui m’habille de son Bien.
Je croyais tout seul comprendre,
Fort de ma faible raison,
Et tu es venu m’apprendre
Au moyen d’une oraison.
Ton verbe était aberrant
Et me mettait hors de moi,
Jusqu’au jour où, en rentrant,
Je t’ai trouvé sous mon toit.
Je t’ai aimée sur le tard
Ȏ toi la belle Parole
Qui m’emplit de science et d’art
Par ses seules paraboles.
Tu m’as enflammé d’amour
Par ton Verbe-Vérité,
D’amour pur et sans retour,
Tout pétri de charité.
Tu m’as infligé ta Paix
Par un coup fatal de Grâce ;
De ton Nom je me repais
Et ton Esprit, je l’embrasse.
Mon long chemin inondé
Des larmes et des prières
De ma mère, a abondé
De ta Source et ta Lumière !
Dans ma renaissante humeur
Une boucle me ravit :
Vivant, loin de toi on meurt ;
Mourant, près de toi on vit !
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