Franc-maçon assumé, c’est une visite à la grotte de Massabielle, à Lourdes, qui a changé son cœur.Malgré son appartenance à la franc-maçonnerie, Maurice Caillet, est venu, en 1983, accompagner sa femme, gravement malade, à une messe à Lourdes. Il est alors âgé de 50 ans et fréquente les loges maçonniques depuis une quinzaine d’années. C’est là que sa vie connaît un changement radical comme il le raconte lui même sur le site des Jeunes pathos d’Avignon.
“Arrivé aux sanctuaires par un matin glacial de février 1983, je laissais ma femme aux piscines et lui donnais rendez-vous devant la Vierge de la grotte. Pendant ce temps je cherchais un endroit abrité du froid et je trouvais la crypte où débutait une messe, avec une dizaine de fidèles. C’était ma première messe, et je m’assis au fond de la chapelle, attentif tout de même. À un moment, le prêtre se leva et dit : “Demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira”. Ce fut un choc pour moi, car c’était une phrase du rituel de l’initiation au grade d’Apprenti, souvent répété en Loge. Et j’appris ainsi que c’était Jésus qui avait prononcé le premier ces paroles ! Ensuite, dans le silence qui suivit, moi qui m’étais moqué des locutions de Jeanne d’Arc, j’entendis une voix douce me dire : “C’est bien, tu demandes la guérison de Claude, mais qu’as-tu à offrir ?”. Là, je fus bouleversé et je ne vis que moi à offrir…”.
Né dans une famille qui avait rejeté toute religion, rien ne prédisposait cet ancien chirurgien-gynécologue de Rennes, promoteur de la contraception et de l’IVG en Bretagne, à vivre cette « douce explosion de lumière » — comme la décrive tant de convertis — que fut sa rencontre avec le Seigneur. Ébranlé par l’expérience qu’il vient de vivre, Maurice Caillet demande immédiatement le baptême. Trois mois plus tard, il est baptisé et Claude, son épouse, guérie. Il en est convaincu : “Sa conversion et la guérison de sa femme étaient liées”.
Il chemine d’abord avec l’église orthodoxe gallicane, avant de rejoindre l’église catholique, enthousiasmé par le pape Jean Paul II. Peu après, tous deux ont reçu l’effusion de l’Esprit saint dans le Renouveau charismatique, aux Béatitudes, et Maurice a abandonné alors toutes ses pratiques ésotériques et occultes, en découvrant qu’elles étaient incompatibles avec la foi catholique.
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