Le pape François a fait savoir sa « grande préoccupation » après l’attentat de Barcelone qui a fait treize morts et des dizaines de blessés, alors que deux autres attentats meurtriers ont dévasté la Catalogne.
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La Catalogne a été frappée, ce jeudi 17 août, par une vague d’attentats, qui a fait au moins 13 morts et 100 blessés, de 18 nationalités différentes, dont 26 français — 21 à Barcelone et le reste à Cambrils. Il s’agit de la première action islamiste sur le sol espagnol depuis les attentas de Madrid organisés par Al-Qaïda, qui avait tué près de deux cents personnes le 11 mars 2004. Jeudi 17 août, Daech a diffusé par Amaq, vers 21h30, un communiqué afin de revendiquer l’attentat de Barcelone fomenté, selon eux, par des « soldats de l’État islamique ». Cette formulation suggère que l’action aurait été pilotée par l’organisation, qui avait jusqu’ici épargné les Ibériques. Mais l’attentat auquel a réagi le Pape n’est pas le seul qui s’est déroulé sur le sol catalan ce jeudi.
L'EI revendique l'attentat de #Barcelone, qualifie les auteurs de "soldats de l'Etat Islamique" pic.twitter.com/dptosiYMQ5
— Jean-Charles Brisard (@JcBrisard) August 17, 2017
Alcanar, le point de départ ?
Vers 17h ce jeudi, une camionnette blanche a percuté la foule sur les Ramblas, avenue la plus fréquentée de Barcelone et haut lieu du tourisme espagnol. Après avoir roulé sur 700 mètres, l’auteur a pris la fuite. Quelques heures avant ce drame, dans la nuit de mercredi à jeudi, une bonbonne de gaz a explosé à Alcanar, localité située au sud de la Catalogne, détruisant une maison et faisant un mort. Si les premiers éléments de l’enquête, selon le quotidien ibérique El Pais, pointaient une fuite de gaz, la découverte dans le bâtiment d’une vingtaine de bonbonnes laisse maintenant craindre l’existence d’une cellule terroriste. La question est de savoir si cet incident constitue le point de départ de la vague d’attentats.
Puis, jeudi, peu avant minuit, une Audi A3 a foncé dans la foule sur le même mode opératoire qu’à Barcelone, à Cambrils, station balnéaire située à 120 km au sud de la capitale catalane. Poursuivis par la police, quatre des cinq « terroristes présumés » ont été tué dans la voitures, le dernier, grièvement blessé, est mort quelques minutes après le raid. Certains portaient des fausses ceintures d’explosifs. Pour le moment, les forces de l’ordre ont déjà arrêté trois suspects. Le chauffeur de la camionnette blanche de Barcelone demeure néanmoins introuvable.
Le pape François est intervenu, dans un communiqué du Saint-Siège, afin d’exprimer sa « grande préoccupation » et d’adresser sa prière pour les victimes. « Le Pape prie pour les victimes de cet attentat et il désire exprimer sa proximité à tout le peuple espagnol, en particulier aux blessés et aux familles des victimes » affirme, selon I.Media, Greg Burke, directeur de presse du Saint-Siège. L’agence a également fait savoir sur Twitter que le cardinal Mgr Pietro Parolin a transmis les condoléances du pape François, qui qualifie d’«offense gravissime au Créateur » l’attentat de Barcelone.
Le card. Parolin a transmis les condoléances du pape François après l'attentat de #Barcelone, qualifié d' "offense gravissime au Créateur”. pic.twitter.com/aC13oRfNAc
— I.MEDIA (@AgenceIMEDIA) August 18, 2017