Le souverain pontife a appelé à prier « pour Charlie Gard et pour ses parents » qui se sont résolus à laisser mourir leur fils atteint d’une maladie génétique.
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Le pape François a de nouveau apporté son soutien aux parents de Charlie Gard, qui se sont résolus à laisser mourir leur fils, selon l’agence I.Media. Greg Burke, directeur du bureau de presse du Saint-Siège, a expliqué ce 24 juillet que le souverain pontife « prie pour Charlie et pour ses parents et se sent particulièrement proche d’eux dans ce moment d’immense souffrance ». Ce dernier demandé également à ce que « nous nous unissions à la prière pour qu’ils puissent trouver la consolation et l’amour de Dieu ». Un appel qui intervient, alors que les parents du petit Charlie ont finalement renoncé devant la Haute cour de Londres à exiger son maintien en vie, contre l’avis de tous les médecins. « C’est la chose la plus difficile qu’il nous ait été donné de faire », a expliqué en larmes la mère, qui, selon ses dires, souhaitait « seulement lui donner une chance de vivre. »
En avril dernier, Chris Gard et Connie Yates avaient contesté la décision de l’hôpital londonien Great Ormond Street de couper la ventilation artificielle indispensable à la survie de leur bébé, âgé maintenant de onze mois, qui souffre d’un syndrome de déplétion de l’ADN mitochondrial affectant les cellules responsables de la respiration. Les tribunaux britanniques, puis la Cour européenne de justice, le 27 juin, avaient donné raison aux médecins, au grand dam des deux parents.
Le respect de la volonté des parents
Les soutiens conjoints du président américain Donald Trump et du pape François avaient relancé l’affaire. Des militants américains « pro-vie » s’étaient alors déplacés jusqu’à Londres, allant jusqu’à menacer le personnel de l’hôpital. Les parents de Charlie avaient alors décidé de transférer le nourrisson à New York, afin de lui faire administrer un traitement expérimental jamais tenté, contre l’avis des médecins anglais, qui croyaient que cela n’allait faire qu’accroître les souffrances du bébé. Le 2 juillet dernier, le souverain pontife avait alors appelé au respect des volontés des parents. Outre-Atlantique, ses chances de survies n’étaient estimées qu’à 10 % par le médecin qui devait s’occuper du petit Charlie. Les parents persistent néanmoins à croire que leur enfant aurait survécu si la procédure avait été plus rapide.
New York n’était pourtant pas la seule destination possible pour Charlie. À Rome, l’hôpital pontifical pédiatrique du Bambino Gesù s’était déclaré prêt à l’accueillir pour essayer un autre traitement expérimental. Mais tout éventuel transfert était conditionné à la décision de la Haute Cour. Une conférence de presse à ce sujet s’est déroulé le 25 juillet au Bambino Gesù.
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