Le 16 octobre 1978 Jean-Paul II était élu pape. Fondateur des Journées mondiales de la jeunesse en 1984, il a marqué les esprits comme étant le Pontife qui se préoccupait de la jeunesse. Dix citations de lui qui le prouvent.« Ce sont les jeunes eux-mêmes qui ont inventé les JMJ » se plaisait à répéter Jean Paul II. Pourtant, dès son élection, le Pape a tenu à mobiliser la jeunesse afin d’en faire une force pour l’Église. Avec à son actif 10 JMJ, au Vatican, à Paris, à Toronto ou à Manille, Jean Paul II a réussi à s’imposer tout au long de son règne pontifical comme le pape des jeunes. En témoignent ces dix belles citations :
« Je veux m’adresser aux jeunes, vous êtes l’avenir du monde l’espérance de l’Église, vous êtes mon espérance. »
Rome, 22 Octobre 1978
« Réfléchissez bien, vous les jeunes qui êtes précisément à l’âge où l’on tient tant à être beau ou belle pour plaire aux autres ! Un jeune homme, une jeune fille doivent être beaux, avant tout et surtout intérieurement. Sans une telle beauté intérieure, tous les autres efforts tournés seulement vers le corps ne feront — ni de lui ni d’elle — une personne vraiment belle. »
Rome, 22 novembre 1978
« Avec toute ma confiance et toute mon affection j’invite les jeunes de France à relever la tête et à marcher ensemble sur ce chemin, la main dans la main du Seigneur. “Jeune fille, lève-toi ! Jeune homme, lève-toi !” »
Paris, 1er juin 1980
« Je suis persuadé que, comme presque tous les jeunes d’aujourd’hui, vous êtes préoccupés par la pollution de l’air et de la mer, et que la question de l’écologie vous tient à cœur. Vous êtes choqués du mauvais usage des biens de la terre et de la destruction progressive de l’environnement. Et vous avez raison. Il faut entreprendre une action coordonnée et responsable avant que notre planète ne subisse des dommages irréversibles. Mais, chers jeunes, il existe aussi une pollution des idées et des mœurs qui peut conduire à la destruction de l’homme. Cette pollution, c’est le péché, d’où naît le mensonge. »
Saint-Jacques-de-Compostelle, 19 août 1989
« Chers jeunes, le Christ est notre espérance ; il est notre joie. Au cours des jours à venir, ouvrez votre cœur et votre intelligence au Christ. Vous faites partie de l’Église qui veut vous dévoiler le chemin du Salut et la voie du bonheur. Je vous invite à vous laisser guider par le Seigneur et à faire route ensemble avec Lui. »
Paris, 21 août 1997
« Très chers jeunes, soyez saints, car le manque de sainteté est ce qui rend le monde triste ! Les saints auxquels vous vous inspirez continuent d’exercer une fascination extraordinaire, car ils ont consacré sans relâche leur existence au Christ. Et, sans le vouloir, ils ont donné origine à un style évangélique “révolutionnaire” qui continue, aujourd’hui encore, à fasciner tant de jeunes, et pas seulement les jeunes. »
Castel Gandolfo, 18 août 2001
« Chers jeunes, vous comprenez bien que l’on n’est “le sel de la terre” et “la lumière du monde” que si l’on tend à la sainteté. Comme je voudrais que ne vienne jamais à manquer dans votre vie cet idéal spirituel élevé ! L’humanité du troisième millénaire a besoin de jeunes forts dans la foi et généreux dans le service de leurs frères. Elle a besoin de jeunes aimant le Christ et son Évangile. »
Castel Gandolfo, 19 août 2001
« Jeunes du nouveau millénaire, faites bon usage de votre liberté ! Ne gâchez pas la grande dignité de fils de Dieu qui vous a été donnée ! Soumettez-vous uniquement au Christ, qui désire votre bien et votre joie authentique (Mt 23, 8-10) ; à Lui qui désire que vous soyez des hommes et des femmes pleinement heureux et accomplis ! »
Rome, 21 mars 2002
« Chers jeunes, acceptez que je vous confie mon espérance : vous devez être ces bâtisseurs. Vous êtes les hommes et les femmes de demain ; dans vos cœurs et dans vos mains est contenu l’avenir. À vous, Dieu confie la tâche, difficile mais exaltante, de collaborer avec Lui pour édifier la civilisation de l’amour. »
Toronto, 27 juillet 2002
« Si je n’avais pas autrefois appris à vivre en votre compagnie — mais il m’est impossible de l’oublier —, si je n’avais pas appris ce qu’être jeune veut dire et comme cela est difficile et beau à la fois, je ne serai probablement capable de rien et, nul n’aurait, de partout, tiré ma soutane en me disant : “Viens, reste avec nous !” ».
Jean Paul II, Mon livre de méditations, Édition du Rocher, avril 2011.