En ce mois de juillet dédié à la dévotion au Saint Sang, deux miracles reconnus par Rome aident à méditer la signification profonde du sacrifice consenti par le Christ.
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Ces miracles si impressionnants sont appelés miracles eucharistiques. Ils prennent ce nom car ils se manifestent au cours d’une messe, lorsque l’hostie se met incompréhensiblement à saigner.
Ces miracles sont nombreux (on en trouve des récits ici, ici et là) mais doivent être considérés avec beaucoup de prudence. Certaines apparences de miracles ne sont en réalité que la contagion du pain par la bactérie serratia marcescens dont certaines souches produisent un pigment rouge.
Le miracle de Lanciano en l’an 700
C’est dans une petite ville d’Italie, celle où, dit-on, naquit le centurion qui a percé le flanc du Christ, que l’un des plus célèbres miracles eucharistique eut lieu. Comme beaucoup de ses semblables, le prêtre eut, au cours de la messe, quelques doutes sur la présence réelle de Jésus dans le pain et dans le vin qu’il allait consacrer. C’est alors que ceux-ci se changèrent sous ses yeux en véritable chair et en véritable sang. Aujourd’hui encore, ce morceau de chair est conservé, avec quelques caillots de sang coagulés depuis.
À la demande de l’Église, les reliques furent analysées par la science en 1970 et révélèrent que la chair était celle du cœur d’un homme, et que le sang était frais (c’est-à-dire qu’il n’avait pas connu la corruption du temps).
Le miracle de Buenos Aires, en 1996
Le 18 août 1996, après une messe du père Pezet, qui ressemblait à toutes les autres, une femme vint prévenir le prêtre, qu’une hostie souillée avait été abandonnée au fond de l’église. Le père s’empressa de la ramasser pour la remettre dans le tabernacle, dans un petit récipient d’eau. Quelques jours plus tard, le 26 août, celui-ci s’aperçut que l’hostie s’était transformé en une substance toute couverte de sang. Il le signala à son supérieur, monseigneur Bergoglio — le futur pape François — qui demanda à ce que la scène soit photographiée. Ce fut fait le 6 septembre et l’on s’aperçut alors que la substance étrange était en réalité un morceau de chair. Elle resta ainsi, plusieurs années, cachée dans le tabernacle.
Trois ans plus tard, Mgr Bergoglio décida de soumettre à l’analyse scientifique ce lambeau qui ne présentait aucun signe de décomposition, sans en préciser l’origine aux experts. Un laboratoire américain fut chargé de la mission. Voici sa conclusion :
« La matière analysée est un fragment de muscle du cœur (…) Ceci indique que le cœur était vivant au moment où l’échantillon a été prélevé. J’affirme que le cœur était vivant étant donné que les globules blancs meurent en dehors d’un organisme vivant. (…) Par ailleurs, ces globules blancs avaient pénétré les tissus, ce qui indique d’autant plus que le cœur avait été soumis à un stress intense, comme si son propriétaire avait été battu sévèrement au niveau de la poitrine. »
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