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Processions de la Fête-Dieu : une tradition populaire et séculaire

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Angélique Provost - publié le 18/06/17 - mis à jour le 17/06/22
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La Fête-Dieu, aussi appelée fête du Saint-Sacrement, remonte au XIIe siècle. Par ses grandes processions, elle devint rapidement l’une des fêtes les plus chères du peuple chrétien. Elle est célébrée le jeudi suivant la fête de la Trinité, sauf en France où elle est décalée au dimanche suivant.

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C’est le pape Jean XXII, en 1318, qui a instauré ce cortège solennel. La tradition se répand dans tout l'Occident aux XIVe et XVe siècles. Le concile de Trente (1515-1563) confirme l’institution de cette procession, la considérant comme une profession publique de foi en la présence réelle du Christ dans l'Eucharistie.

Comment se déroule la procession ?

Traditionnellement, le prêtre, vêtu de ses plus beaux ornements blancs, arpente les rues et les places de sa paroisse en portant l’Eucharistie dans un ostensoir somptueux, sous un dais qui l’abrite du soleil ou de la pluie et porté par quatre hommes. Le cortège des fidèles les suit, au rythme du Lauda Sion, chant composé par le docteur angélique, saint Thomas d’Aquin. L’ouverture de la marche est une mission souvent confiée aux petits enfants : on leur confie des petits paniers remplis de pétales de fleurs dont ils tapissent le sol avant le passage du prêtre. La procession est ponctuée d’un ou de plusieurs arrêts devant des reposoirs couverts de fleurs. Chacune de ces stations est aussi l’occasion de bénir la foule présente.

Pourquoi tant de fastes ?

Ostensoirs luisants, dais brodés de fils d’or, pluies de fleurs, voilà qui ne met pas en avant l’esprit de pauvreté cher à l’Église diront certains. Quel besoin d’opulence pour adorer Dieu ? Pourtant ces honneurs sont ceux que l'on rend aux rois. Voici donc ce que répond le concile de Trente à ces objections :

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