Les évêques camerounais, réunis ce 13 juin à Yaoundé, écartent la théorie du suicide et affirment que leur confrère, évêque de Biafa, a été victime d’un meurtre sauvage.
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La théorie du suicide a longtemps circulé pour expliquer le décès de Mgr Jean-Marie Benoît Bala, 58 ans, dont le corps inanimé a été retrouvé le 2 juin dernier dans les eaux du fleuve Sanaga, à une cinquantaine de kilomètres de Yaoundé, deux jours après sa disparition. Un mystérieux message, retrouvé dans son véhicule, indiquait en effet : “Je suis dans l’eau”.
Néanmoins, de nombreuses voix se sont montrées sceptiques, en particulier au sein de l’épiscopat local, informé des premières conclusions de l’autopsie. Les examens semblaient en effet indiquer que le corps de Mgr Benoît Bala avait été mutilé et que ses poumons étaient vides d’eau, ce qui est incompatible avec l’hypothèse de la noyade.
Ce mardi, les évêques ont définitivement écarté l’usage du conditionnel. “Nous, évêques du Cameroun, affirmons que Mgr Jean-Marie Benoît Bala ne s’est pas suicidé ; il a été brutalement assassiné” ont-ils déclaré dans un texte que s’est procurée l’AFP. L’épiscopat camerounais indique son souhait de voir une enquête menée le plus rapidement possible pour faire la lumière sur ce “crime odieux et insupportable”.