Ce samedi 27 mai, sœur Candida Bellotti, la religieuse la plus âgée au monde, est décédée à 110 ans.
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Sœur Candida Bellotti est décédée à Lucques (Italie), a annoncé Vatican Insider ce 28 mai 2017. Née à Quinzano, dans la province de Vérone, le 20 février 1907, et entrée dans les ordres en 1931, elle travaillait comme infirmière professionnelle en Italie. Depuis 2000, elle vivait à Lucques, dans la maison mère de l’Institut. Ses proches se rappelleront son tempérament particulièrement actif, sa sagesse et son sens de l’humour. Les obsèques de sœur Candida sont célébrées ce mardi dans l’église de la très Sainte-Trinité de Lucques.
Le 20 février dernier, à l’occasion de son 110e anniversaire, sœur Candida avait reçu un appel du pape François dont elle a reçu une bénédiction spéciale. Dans un message du Saint-Siège, le Pape lui assurait ainsi s’associer “spirituellement” à elle à cette occasion et lui adressait ses “félicitations” ainsi que “ses vœux chaleureux”. Elle avait rencontré le souverain pontife en 2014 pour son 107e anniversaire. Le pape François est en outre le dixième à avoir exercé la charge pontificale au cours de sa vie.
Sœur Candida Bellotti a consacré 85 ans de vie au service des jeunes et des malades dans la Congrégation fondée par saint Camille de Lellis (1550-1614). Ce saint, patron des malades, des infirmiers et des lieux de soin, s’engage comme infirmier et est bouleversé par l’indifférence des infirmiers envers les malades. C’est pour cette raison qu’il décide de réformer le personnel infirmier et la prise en charge des malades. En les soignant, ce sont les plaies du Christ qu’il soigne.
“Rappelez-vous que les malades sont la pupille et le cœur de Dieu et que ce qui est fait à ces pauvres est fait à Dieu”
Guidé dans sa démarche par saint Philippe Néri, son père spirituel, il réunit de nombreux volontaires que sa charité rayonnante attire. Ceux-ci se réunissent pour prier ensemble et s’occuper des malades avec affection et dignité. Ainsi sont créés les Clercs réguliers des infirmes, qu’on surnommera par la suite les “Camilliens”, ou “Serviteurs des malades”. La mission de ces nouveaux religieux, pères et frères, est “l’exercice des œuvres spirituelles et corporelles de miséricorde envers les malades, même atteints de la peste, tant dans les hôpitaux et prisons que dans les maisons privées, partout où il le faudra.” Saint Camille devient alors prêtre, et œuvre partout où une épidémie de peste se déclare. Il meurt d’épuisement en 1614 à Rome.