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Notre-Dame de Guadalupe : le mystère des 13 images

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Pildoras de fe - publié le 27/05/17
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Selon plusieurs experts, l’image laissée par la Sainte Vierge laisserait distinguer dans ses yeux treize formes humaines.

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Les yeux de Notre-Dame de Guadalupe restent un grand mystère pour la science. L’un des plus grands spécialistes, le mexico-péruvien Jose Aste Tosmann, travaille dessus depuis 1975. Une longue série de recherches a abouti à cette découverte étonnante: sur la pupille des yeux de la Vierge se refléteraient 13 formes humaines : un indigène, un vieil homme, un jeune homme, saint Juan Diego, une femme noire, un barbu et une jeune femme.

Un peu d’histoire

Tout a commencé en 1929, quand le photographe officiel de l’ancienne basilique de Guadalupe, Alfonso Marcué, à Mexico, découvre ce qu’il interprète comme le reflet d’un homme barbu dans l’œil droit de la Vierge. Plus de vingt ans plus tard (1951) c’est au tour du dessinateur José Carlos Salinas Chavez, de voir, à la loupe, non seulement le reflet de l’homme barbu dans l’œil droit, mais un autre homme identique dans l’œil gauche, au même endroit que l’image qui se réfléchit dans un vrai œil, un œil vivant.

Avis médical

En 1956, le premier rapport sur les yeux de la Virgen Morena de Tepeyac est rédigé. Un rapport médical confié à l’ophtalmologue mexicain Javier Torroella Bueno, valide la présence de trois reflets (l’effet Samson-Purkinje), situés exactement là où ils devraient être sur un oeil humain vivant,

La même année, un autre ophtalmologue Rafael Torija Lavoignet, examine les yeux de la Vierge et confirme, dans les deux yeux, la présence visible des deux formes humaines décrites par le dessinateur Salinas Chávez.

Avec la haute définition

A partir de 1979, les recherches s’accélèrent grâce à l’utilisation d’appareils à haute définition. Jose Aste Tosmann, spécialisé dans les système informatiques et ingénieur civil de profession, examine minutieusement les yeux de la Vierge, et ferait une découverte étonnante: il déclare avoir repéré d’autres formes humaines dans les deux yeux.

Le diamètre des cornées (7- 8 millimètres) exclurait toute possibilité que quelqu’un ait pu dessiner ces personnages dans les yeux, si l’on tient compte du matériel grossier sur lequel est immortalisé l’image.



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Les personnages sur les pupilles

20 années d’études, permettraient donc de distinguer 13 figures :

1 – Un indigène

L’indigène apparaîtrait en entier, assis par terre. La tête légèrement levée, il semble regarder vers le haut, en signe d’attention et de respect. On aperçoit comme un anneau à l’oreille et des sandales aux pieds.

2 – Un vieil homme

Après l’indigène, on verrait le visage d’un vieil homme, chauve, le nez proéminent et droit, les yeux enfoncés regardant vers le bas et une barbe blanche. Certains estiment qu’il ressemble à l’évêque de Mexico Juan de Zumárraga, tel qu’il apparaît dans les peintures de Miguel Cabrera du XVIII siècle.

3 – Un jeune homme

A côté du vieil homme, se tiendrait un jeune homme, une expression d’étonnement sur le visage. La position des lèvres laisse imaginer qu’il s’adresse à l’évêque. Vu la proximité des deux hommes, il pourrait s’agir d’un traducteur, car l’évêque ne parlait pas la langue nahuatl. Pour les tenants de l’authenticité des images, il s’agirait du jeune espagnol Juan González, né entre 1500-1510.

4 – Juan Diego

Puis on voit le “visage” d’un homme mûr, dont les traits évoquent ceux d’un indigène, une barbe clairsemée, le nez aquilin et les lèvres entrouvertes. Il porte un chapeau en forme de cornet, coiffe courante chez les indigènes de l’époque, pour travailler dans l’agriculture. Selon le chercheur, cette image correspond au voyant Juan Diego.

5 – Une femme de race noire

Juste derrière le présumé Juan Diego, apparaîtrait une femme sans doute noire aux yeux pénétrants. Son regard exprime l’étonnement. On ne voit que son buste et son visage.

Le père Mariano Cuevas, dans son livre Historia de la Iglesia en México, indique que Mgr Zumárraga, dans son testament, avait accordé la liberté à l’esclave noire qui l’avait servi au Mexique.

6 – Un barbu

A l’extrême droite des deux cornées se dresserait un homme barbu, les traits européens, qui n’a pu donner lieu à aucune interprétation. Il semble en contemplation. Son visage exprimerait intérêt et perplexité ; il fixerait du regard l’endroit où l’indigène explique son manteau.

Mystères dans le mystère (les figures 7, 8, 9, 10, 11, 12 et 13)

Au milieu des deux yeux apparaîtrait « un groupe familial indigène ». La taille des figures n’est pas la même que les autres mais elles forment une scène à part.

(7) Une jeune femme aux traits fins semble regarder vers le bas. Elle porterait sur la tête une sorte de tresse ou des cheveux tressés de fleurs. Sur son dos on distinguerait la tête d’un enfant dans un manteau (8).

Plus bas, à droite de la jeune mère, se tient un homme coiffé d’un chapeau (9), et entre les deux, deux enfants (un garçon et une fille, 10 et 11). Puis deux figures encore, cette fois un homme et une femme d’âge mûr (12 e 13), debout derrière la jeune femme.

L’homme mûr (13) est la seule figure que le chercheur n’a pas réussi à trouver dans les deux yeux de la Vierge. Il n’est présent que dans l’œil droit.

Conclusion

Le 9 décembre 1531, la Vierge Marie avait demandé à l’indigène Juan Diego de lui faire construire un temple sur la colline de Tepeyac pour faire connaître Dieu et « pour réaliser ce que souhaite (S)a miséricorde compatissante (…) », Nican Mopohua n. 33.

Selon l’auteur, ces 13 figures révèleraient dans leur ensemble un message de la Vierge Marie pour l’humanité : devant Dieu, les hommes et les femmes de toutes races sont égaux.

Les figures qui forment le groupe familial (de la figure 7 à 13) dans les deux yeux de la Vierge de Guadalupe, sont, d’après Jose Aste Tosmann, les plus importantes, parce qu’elles se trouvent dans ses pupilles, ce qui veut dire que la famille est au centre de son regard compatissant. Cette image pourrait être une invitation à rechercher l’unité familiale, à aller vers Dieu en famille, surtout aujourd’hui, alors que les valeurs de la famille sont si malmenée par la société moderne



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Article traduit  l’italien par Isabelle Cousturié

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