Du 16 au 21 mai, Radio Maria propose près d’une semaine de retraite radiophonique pour récolter des dons. Objectif : offrir 1 000 radios à 1 000 personnes.
Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l’impôt sur le revenu
Le cinquième “Mariathon” de Radio Maria en France débute le 16 mai. La station, disponible sur Internet et certaines fréquences de la Radio numérique terrestre (RNT), ouvre grand son antenne aux auditeurs. Le père Mathieu Rey, directeur éditorial de Radio Maria France, fixe les mots d’ordre de cette fin du mois de mai : encore plus de collaboration entre auditeurs et transmetteurs, et un maximum de directs.
Une radio encore peu connue
Radio Maria demeure assez mal connue en France, pourtant sa couverture géographique est impressionnante dans le monde. Présente dans pratiquement tous les pays d’Amérique, elle a des antennes en Zambie et en Russie, aux Philippines et en Italie. C’est dans ce pays qu’elle est née, en 1982, en se fixant des missions de liturgie, de catéchèse, de spiritualité, de conseils spirituels mais elle propose aussi des informations, de la musique et de la culture.
Priorité au direct
La volonté d’augmenter la part du direct pendant le “Mariathon” 2017 n’a rien d’une lubie passagère, assure le père Mathieu Rey, c’est un souci constant, “le cœur de la radio”. Aux yeux de ce prêtre, la vertu de la radio n’est pas tant de transmettre des connaissances que de mettre en relation des personnes. Il a débuté il y a trois ans, et s’est immédiatement pris d’affection pour ce type de pastorale : “J’ai découvert que l’amour passe par les ondes”, s’étonne-t-il. La radio offre une communication intime, personnelle, qui perd beaucoup de son sel sans les vertus, et même les petits défauts, du direct. Les auditeurs lui donnent raison, puisque l’émission la plus réécoutée sur Internet est consacrée à du conseil spirituel, entrecoupé de questions d’auditeurs : “Vous m’avez visité”. Il s’agit de l’émission du diacre Martial Codou, fondateur, par ailleurs du Monastère invisible de Jean Paul II. Son travail à la radio, comme la fondation de son monastère invisible, répondent au même besoin de briser l’isolement des personnes seules, des “petits”, en les réunissant dans la prière. Or, si la réécoute des émissions est un moyen pratique et apprécié de mettre en valeur le travail de Radio Maria, il ne permet pas le contact direct, la communion de prières, simultanées, entre auditeur et émetteur.
Radio Maria à la conquête des ondes françaises
Radio Maria n’entend donc pas se contenter d’une diffusion Internet, et devrait, en 2017, bénéficier de nouvelles fréquences en RNT, dans les secteurs de Lens et de Reims. C’est aussi dans cette optique qu’elle prévoit de fournir 1 000 postes de radio numériques (dits DAB), à l’issue du Mariathon, aux plus démunis. Mais même la conquête des ondes françaises est peu de chose en comparaison de l’évolution mondiale de Radio Maria : bientôt Haïti et Cuba auront leur “Radio Maria” !