Ou comment s’armer contre le terrorisme en ayant des comportements appropriés.
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Étant donné que nous, citoyens du monde, payons le prix fort de la mauvaise gouvernance mondiale et sommes maintenant en guerre ouverte contre le terrorisme qui frappe partout, surtout dans les pays qui l’ont fécondé, couvé, biberonné ou parrainé, ou « provoqué », ou qui l’ont laissé croître de loin, se développer, étendre ses tentacules de sa tanière d’origine jusqu’aux quatre coins du globe, il serait bon, pour notre autoprotection, d’avoir un guide de survie comme référence, lequel contiendrait des consignes et des mesures de sécurité contre les attaques terroristes, comme il en existe contre les « attaques » naturelles, telles que les séismes et autres catastrophes, moins fréquentes et dévastatrices que les attaques (in)humaines.
Les autorités locales ou mondiales devraient songer à concevoir et publier un tel guide à l’intention des citoyens traqués par la terreur jusque dans leurs lieux de travail, de loisirs, leurs domiciles, etc., et accompagner sa distribution par des campagnes médiatiques d’instruction, et ceci afin d’aider cette cible privilégiée innocente qu’est le paisible citoyen, souffre-douleur de la terreur aveugle et victime de l’incurie de ses dirigeants, de sauver sa tête et celle des autres, plutôt que de perdre la tête dans un mouvement de panique et risquer, malgré tout, de se perdre tout en piétinant les autres et faire soi-même des victimes.
En effet, il convient de se demander si la fuite individuelle ou collective devant un tueur serait un bon moyen de survie, ou si, au contraire, foncer individuellement ou en groupe sur le tueur pour le maîtriser ne serait pas préférable et ne sauverait pas des vies, y compris la sienne. Et s’il ne faudrait pas même prendre le risque, héroïque, de sacrifier sa vie pour sauver celle des autres : de devenir un héros, parfois bien vivant.
Le guide de survie devrait nous éclairer sur le comportement à adopter en cas d’attaque terroriste, surtout si, comme dans le cas de la discothèque à Istanbul, l’assaillant est seul contre 700 clients.
Ce manuel et les campagnes d’éveil aidant devraient inciter le citoyen à « foncer », dans des cas pareils, faire un croc-en-jambe, se jeter sur l’assaillant, accourir dans la direction des coups de feu, tenter de sauver des vies, même aux dépens de la sienne, et devenir un héros, mort ou vivant.
Un tel guide serait recommandé en ces temps si individualistes, où chacun est plus que jamais pour soi et Dieu pour tous (pour ceux qui y croient encore vraiment), en ces temps où l’on se fait tabasser et poignarder en public, au grand jour, en présence d’ombres citoyennes, voire de « zombies » (cas de Georges Rif), en ces temps où une population entière est « mitraillée » devant le monde entier qui fuit dans la direction opposée… et l’assaillant qui court toujours (cas d’Alep), en ces temps où le bon Samaritain manque terriblement à l’appel…
Un tel guide devrait « armer » le citoyen contre tous les cas de figure terroristes en lui prodiguant les conseils salutaires quant aux comportements appropriés, et surtout l’armer de bravoure, d’altruisme, de dévouement, de sens du sacrifice, redonner de la saveur à ces notions et valeurs affadies, en ces temps où le « transhumain » est en passe de remplacer l’humain et où l’humanité glisse dangereusement vers son contraire.
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