À l’audience générale, le Saint-Père a poursuivi sa série de catéchèses sur l’espérance chrétienne.
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Notre Dieu n’est pas un Dieu lointain, mais un Dieu qui a promis “je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde”. Cette certitude qu’il “pourvoira à tous nos besoins”, sans jamais “nous abandonner au moment de l’épreuve et de la nuit”, le chrétien doit l’avoir bien “enracinée” dans son esprit, a déclaré le pape François à l’audience générale de ce mercredi 26 avril. Poursuivant sa série de catéchèses sur l’espérance chrétienne, le Saint-Père est revenu sur les promesses de Dieu réalisées en Jésus-Christ, ces promesses qui donnent aux chrétiens toutes les raisons de croire avec confiance que Dieu travaille pour réaliser “ce qui paraît humainement impossible”. Pour symboliser cette espérance, le pape François a évoqué une “ancre sûre et solide”, reliant l’homme au royaume des cieux.
La foi comme “une ancre au ciel”
“Notre vie est ancrée dans le ciel (…) Il n’y aura aucun jour de notre vie où nous cesserons d’être une préoccupation pour Dieu”, car “Dieu nous aime et s’inquiète pour nous”, a assuré le Pape devant près de 18 000 fidèles et pèlerins rassemblés place Saint-Pierre. “Notre Dieu n’est pas un Dieu absent, séquestré par un ciel très lointain, mais au contraire un Dieu qui aime l’homme passionnément”, même s’il arrivait “par malchance” à ce dernier de “L’oublier”.
L’homme n’est jamais seul dans son pèlerinage sur terre, a garanti le Saint-Père, le Seigneur a promis de l’accompagner chaque jour, et cette proximité “durera jusqu’à la fin des temps”. En toile de fond, les dernières paroles de l’évangile de Matthieu “apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde” (Mt 28,20).
“Pourquoi avoir peur ?”
Que doit faire le chrétien ? Avancer dans la vie avec foi, en s’accrochant à “la corde” de cette ancre, qui est toujours là, signe de cette proximité du Seigneur qui a promis d’accompagner le chrétien jour après jour, de ne “jamais l’abandonner”. Cette ancre, a expliqué le Pape en italien, dit au chrétien que son espérance n’est pas “une vague espérance”, qu’il ne faut pas la confondre avec “le sentiment changeant de ceux qui veulent améliorer les choses de ce monde de manière velléitaire, et ne comptent que sur leur propre force de volonté”. Si “nous ne comptions que sur nos forces, nous aurions raison de nous sentir déçus et vaincus, car le monde se montre souvent réfractaire aux lois de l’amour, il préfère souvent les lois de l’égoïsme”, et c’est pourquoi l’espérance du chrétien, a poursuivi François, doit reposer sur “la certitude de ce que Dieu a promis et réalisé en Jésus-Christ”. Alors, “si Lui a garanti de ne jamais nous abandonner, si le début de chaque vocation est un “Suis-moi”, qui nous garantit qu’Il sera toujours devant nous, pourquoi avoir peur ? Grâce à cette promesse, les chrétiens peuvent aller partout”, a-t-il insisté.
Au terme de sa catéchèse, le Pape a salué les pèlerins de différentes langues, en particulier le groupe des Œuvres Pontificales Missionnaires, avec le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, ainsi que la Communauté de l’Arche de Jean Vanier, de Cognac, et tous les pèlerins venus de France et de Belgique