Découvrez quatre situations de la vie quotidienne (ou presque) qui illustrent les bienfaits de la fraternité.
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Lors d’un pèlerinage, une laïque consacrée se réveille un matin en proie à un certain marasme intérieur. Elle n’a ni envie de sortir de son sac de couchage, ni de se lever et encore moins de voir qui que ce soit. Décidée à ne pas se laisser aller, elle se lève et choisit de se forcer à sourire à tout le monde. Ce qu’elle fait tout au long de la journée. Le soir, avant de se coucher, une jeune fille vient la voir :
— Je voulais te remercier. Parce que, tout à l’heure, quand on marchait sur le pont, j’ai voulu sauter. Ma vie n’a aucun sens, et elle ne sert à rien. Donc j’ai voulu sauter, pour en finir… Et puis là, tu m’as souri, franchement et joyeusement. Et je me suis dit que j’étais aimée ; pour que tu puisses me sourire comme cela, c’est que j’étais aimée, de toi, et de Dieu. Donc merci.
Une vieille dame, veuve, demande au Seigneur : « Seigneur, donne moi d’aider les pauvres, mais pas trop loin de chez moi ».
Peu après, elle voit emménager sa voisine de palier, plus âgée qu’elle, et malade ; alors qu’elle-même vient de finir de vider ses cartons, elle lui propose de l’aider à s’installer. Sa voisine est très touchée. Et plus tard, cette voisine lui demande comment elle fait pour faire tout cela, avec gentillesse. L’Esprit saint parle à travers la veuve :
— Parce que je vais à la messe tous les jours, et que je prie.
Et sa voisine de répondre avec la même simplicité :
— Oh, c’est beau cela. Moi je ne prie pas.
— On pourrait peut-être prier ensemble ?
Ces deux dames prient maintenant tous les jours ensemble. Et s’aident pour les courses et dans toutes les tâches quotidiennes.
Depuis quelques temps, une jeune femme est régulièrement confrontée au texte dans lequel Pierre renie le Christ. Dans sa prière personnelle ou bien à travers d’autres personnes, ce texte revient souvent. Un peu troublant. Lors d’un pèlerinage à Rome avec les jeunes de sa communauté charismatique, alors qu’ils prennent un temps à deux pas de la basilique Saint-Pierre, elle tombe à nouveau sur ce passage des Écritures. Cette fois-ci, elle est franchement vexée, voire énervée, et referme sa Bible, refusant de méditer. À ce moment-là, le réveil d’un frère sonne : c’est le chant d’un coq.
Perdu dans la campagne se trouvait un groupe de prière rayonnant, si populaire que les jeunes y venaient de partout. Un jour , Marie, une fidèle du groupe, y ramène une amie, Jessica. Celle-ci est enchantée, revient régulièrement, découvre beaucoup de choses sur Dieu et la foi. L’année d’après, Jessica ne revient plus. Elle a rencontré d’autres amies, avec qui elle fait d’autres choses, et elle s’éloigne de Jésus… Marie est déçue, ne comprend pas. « Seigneur pourquoi ? Cela n’a servi à rien… »
Vingt ans après, alors qu’elle participe à un week-end avec sa communauté charismatique, Marie croise une fille dont le visage lui est familier. Mais elle ne se souvient pas d’où elles se connaissent. Très simplement, elle lui demande. La fille lui répond : « Bien sûr que oui, on se connaît : je suis la sœur de Jessica ». Cette petite sœur avait vu le changement opéré par la fréquentation de ce groupe de prière en sa grande sœur. Au contact de la prière et de ses frères, Jessica avait évolué, ce qui avait intrigué et attiré sa petite sœur… jusqu’à ce qu’elle rencontre le Christ.