Un policier a succombé dans l’exercice de ses fonctions, deux de ses confrères sont grièvement blessés. L’État islamique a revendiqué hier tard dans la soirée cet attentat lâche et misérable qui a frappé Paris au cœur.
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Un policier est mort ce jeudi soir à Paris, sur les Champs-Élysées, à la tombée de la nuit. Selon plusieurs sources rendues publiques hier soir, deux policiers ont été blessés dans l’attaque perpétrée par un homme seul, à l’arme de guerre, non loin de l’Arc de triomphe, autour de 21h30. L’assaillant est arrivé en voiture, s’est extrait de son véhicule et a ouvert le feu sur un car de police. Il a été abattu dans les minutes qui ont suivi l’assaut. Daesh a revendiqué l’attentat peu de temps après les faits.
Les Parisiens qui ont été surpris par ces nombreux véhicules de police qui ont convergé vers les Champs jeudi soir, toutes sirènes hurlantes, se réveilleront dans une capitale en état de siège. Une fois de plus, Paris est visé, les forces de l’ordre françaises sont ciblées, le temps électoral actuel est bouleversé et les Français sont accablés par le terrorisme le plus abject.
La rédaction d’Aleteia se joint aux millions de Français dont les prières convergeront vers les familles des trois policiers frappés par cette attaque ignoble.
Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés.
Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage.
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux. (Mt 5, 3-10)
Les mots de Péguy nous reviennent aussi en mémoire et leur actualité jamais ne fut plus brûlante alors que des hommes payent de leur vie la défense de notre chère “cité charnelle”, la belle ville de Paris, défendant les Français, leurs enfants et nos valeurs communes.
Heureux ceux qui sont morts dans les grandes batailles,
Couchés dessus le sol à la face de Dieu.
Heureux ceux qui sont morts sur un dernier haut lieu,
Parmi tout l’appareil des grandes funérailles.
Heureux ceux qui sont morts pour des cités charnelles.
Car elles sont le corps de la cité de Dieu.
Heureux ceux qui sont morts pour leur âtre et leur feu,
Et les pauvres honneurs des maisons paternelles. (Charles Péguy, Ève, 1913)
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