separateurCreated with Sketch.

Votre maison est-elle dangereuse pour un enfant ?

Enfant faisant une bêtise

© Shutterstock

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Mathilde Dugueyt - publié le 12/04/17
whatsappfacebooktwitter-xemailnative

Chute, brûlure, étouffement, électrocution… Un accident est si vite arrivé dans une maison qui fourmille de dangers quand on est un bébé ou un jeune enfant. Mieux vaut prévenir que guérir, grâce à notre piqure de rappel sur la sécurité…

Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.


Je donne en 3 clics

*don déductible de l’impôt sur le revenu

À chaque âge de l’enfance, les accidents domestiques sont nombreux et peuvent avoir des conséquences plus ou moins graves. C’est au sein même de la maison que se déroulent plus de 80 % des accidents domestiques des enfants de 0 à 4 ans. Chutes, brûlures ou intoxications peuvent pourtant être évitées.

Loin de vouloir créer une maison aseptisée avez zéro risque, l’idée est d’anticiper les gestes de l’enfant avec un certain nombre de précautions. Expliquez-lui avec des mots choisis selon son âge les dangers pour qu’il comprenne mieux les interdictions. Et gardez toujours un œil attentif sur lui, surtout sur les enfants en bas âge ! Afin de limiter les accidents, à vous de créer un intérieur sécurisé pour petits et grands….

1. Éviter les intoxications

Entre 6 et 12 mois environ, l’enfant teste son environnement en mettant tout ce qu’il trouve à la bouche. Moment d’éveil pour lui, c’est une vigilance supplémentaire pour les parents. Les produits dangereux tels que les produits ménagers, les médicaments, les alcools ou les produits cosmétiques (shampoings, parfum, dissolvant, etc.) sont à mettre hors de sa portée.

Autre solution, des cadenas de portes sont vendus dans les boutiques de puériculture pour éviter l’accès aux plus jeunes. De nombreux modèles existent et permettent de bloquer l’ouverture des portes de placards ou des tiroirs. Prêtez aussi attention à tout ce qui peut lui paraître ludique et inoffensif : des capsules de lessive colorées, de la javel transvasée dans une bouteille d’eau en plastique, etc. En cas d’intoxication ou de doutes, téléphonez au centre anti-poison le plus proche en leur indiquant les infos ou la notice du produit avalé.

2. Anticiper l’étouffement

En pensant jouer avec un objet, l’enfant peut le mettre à la bouche, parfois pour le goûter, et se retrouver très vite en difficulté. Il est donc primordial de ranger de façon cohérente ses jouets, notamment dans les chambres partagées, afin qu’il ne puisse pas attraper ce qu’il ne devrait pas. Commencez par mettre à sa hauteur toutes les affaires sans danger pour son âge et, un peu plus haut, toutes les petites choses susceptibles d’être avalées. Lorsqu’il joue avec celles-ci, gardez toujours un œil sur lui.

Dans son lit, le bébé dort en gigoteuse jusque 18 mois, sans oreiller ni couette. Le couchage ne doit pas être surchargé de peluches et doudous. Un peu plus tard, veillez à ce que l’enfant ne dorme pas avec des jouets trop petits ou démontables. Et respectez les indications des fabricants sur l’âge minimum préconisé pour les jouets.

Prenez aussi garde aux petits aliments comme les olives, les tomates cerises ou les cacahuètes que l’enfant peut mal avaler. Les cordons, les écharpes et foulards, les sacs en plastique représentent aussi des risques d’étranglement.

3. Prévenir les chutes

Accident domestique le plus fréquent, la chute est un danger omniprésent dans la maison. Les bébés ont ainsi besoin d’une attention de chaque instant. Sur la table à langer, maintenez votre main sur le ventre du bébé lorsque vous attrapez coton, couche ou produit nettoyant, pour éviter qu’il se retourne. Il est recommandé de ne jamais s’éloigner de l’enfant pendant le change et si vous avez besoin de le faire, poser votre bébé dans son lit, en sécurité.

Ce dernier doit être à barreaux avec un espacement réglementaire. Si le couchage est réglable en hauteur, pensez à le descendre d’un cran avant que le bébé ne commence à se mettre debout. Pour les enfants un peu plus grands, des barrières de sécurité amovibles permettent d’éviter les chutes nocturnes. À noter que les lits superposés sont conseillés à partir de 6 ans seulement, toujours avec un rebord ou une barrière et une échelle conforme.

Dans les escaliers, l’enfant risque de tomber. Prévoyez une barrière adaptée en haut et en bas des marches. Pensez aussi à lui apprendre à monter et descendre les escaliers, sans précipitation et toujours en se tenant à la rambarde. Ne dit-on pas, “mieux vaut prévenir que guérir” ?

Lors des repas, la chaise haute doit être stable et avec une sangle à la taille et entre les jambes pour attacher le bébé.

Déplacez aussi les meubles présents sous les fenêtres qui peuvent être escaladés. De la même façon, prêtez attention au mobilier sur la terrasse ou le balcon. L’enfant ne doit pas pouvoir grimper dessus. Dans l’ensemble de la maison, les meubles de rangement (bibliothèques ou étagères) sont à fixer au mur pour éviter de se renverser. De même, la télévision, souvent imposante et lourde, doit être stable.

4. Limiter les brûlures

Dans la cuisine mais aussi la salle de bains, l’enfant peut se brûler à tout moment. Accident domestique fréquent, la brûlure est plus dangereuse chez l’enfant qui a une peau très sensible. Une eau très chaude le brûle plus vite qu’un adulte, par exemple. À noter que l’eau du bain pour les enfants ne devant pas dépasser les 37 degrés, il est utile de surveiller la température avec un thermomètre spécifique.

Dans la cuisine, ne laissez jamais une tasse, une marmite ou autre liquide chaud à portée de sa main. L’enfant (surtout en dessous de 3 ans) pourrait se brûler en essayant de l’attraper par curiosité. Tenez-le éloigné du four (à moins d’avoir une porte isotherme), des plaques de cuisson et ne laissez jamais une chaise ou un marche-pied dans la cuisine sans garder un œil sur votre enfant. Lorsque les poêles et les casseroles sont sur le feu, les manches doivent toujours être positionnés vers l’intérieur.

Dans le reste de la maison, testez toujours la température de l’eau avant de mettre les mains de votre enfant dessous. Prêtez aussi attention à tous les risques de brûlure éventuels : un poêle à bois, une ampoule allumée, une bouilloire, un fer à repasser, un grille-pain, etc.

Apprenez aussi à votre enfant ce qui est chaud et ce qui ne l’est pas. Approchez-lui la main d’une source de chaleur pour qu’il se rende compte par lui-même. Sans prendre ces avertissements pour acquis ! Un enfant peut vite oublier les bons conseils de sa maman et poser la main sur une source de chaleur, même par inadvertance.

5. Éloigner le risque de noyade

Souvent négligé, le risque de noyade pour un bébé est bien présent. Dans son bain, même s’il sait se tenir assis, il ne peut pas toujours se relever et peut se noyer dans moins de 20 cm d’eau. Si vous utilisez un siège de bain ou un tapis anti-glisse, ne pensez pas votre enfant en totale sécurité et ne le laissez jamais seul sans surveillance. Afin d’éviter de vous éparpiller, pensez à anticiper tout ce dont vous allez avoir besoin : savon, gant, serviette, etc.

6. Supprimer les électrocutions

Avec des prises, des appareils électriques ou des installations défectueuses, l’enfant peut s’électrocuter. Commencez par équiper les prises à hauteur de bébé avec des caches-prises pour éviter qu’il mette ses doigts ou un petit objet dedans. Par précaution, rangez au fur et à mesure les appareils électriques (sèche-cheveux, fer à repasser, rasoir électrique, etc.), une fois utilisés. Vérifiez que votre installation électrique soit conforme aux dernières normes de sécurité et ne laissez pas de fils dénudés. Dans la mesure du possible, les appareils électriques ne doivent pas être branchés à proximité d’un point d’eau.

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Tags:
Aleteia vit grâce à vos dons

Permettez-nous de poursuivre notre mission de partage chrétien de l'information et de belles histoires en nous soutenant. 

Profitez de cette fin d'année pour bénéficier d'une déduction de 66% du montant de votre don sur l'impôt sur le revenu en 2024.

Newsletter
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !