Chouchouter son âme et son corps aussi c’est possible, il suffit d’un peu d’entraînement. Voici 4 conseils pratiques à mettre en application au plus vite.
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Pour avoir un esprit sain dans un corps sain, il faut commencer par larguer les angoisses et se relier à son âme. Exit l’anxiété, le déni, la culpabilité ! Il est temps d’exercer la bienveillance envers soi-même. Peu importe l’instant, que vous soyez sur le chemin de l’école avec vos enfants ou à la bibliothèque en train d’étudier, le temps que vous vous accorderez est une priorité. Facile à dire… Remettre à plus tard, répondre d’abord aux besoins des autres, c’est souvent tentant. Mais si, donner la priorité à son prochain peut sembler héroïque et saint, c’est en fait souvent destructeur. Et oui, reléguer ses propres besoins au second plan est une erreur fatale. Charité bien ordonnée commençant par soi-même, il faut faire preuve de compassion envers soi à chaque instant et en particulier lorsque nous sommes au bout du rouleau.
Voici donc quatre conseils pour chouchouter son âme et son corps aussi. Conseils qui vous permettront d’avoir un autre regard sur vous même, plus tendre, à la fois physiquement et spirituellement.
1. Soyez charitable et bienveillant envers vous même
Parfois, la compassion pour l’autre nous semble plus aisée : à l’autre, on accorde facilement plusieurs chances. À soi, on accorde l’intransigeance. Ce manque d’amour pour soi laisse peu de place pour les bourdes et fait la part belle à un jugement dévalorisant. Lorsque vous faites des erreurs, vous ressassez encore et encore le négatif en vous reprochant ce qui a dérapé. C’est une réaction commune, mais malsaine. Alors la première étape pour prendre soin de soi, c’est de prendre conscience que nous faisons tous des erreurs. Dieu est plus grand que nos problèmes et notre finitude. La première étape consiste à accepter Son pardon comme de la compassion : un cadeau juste pour soi. C’est admettre que nous avons besoin de prendre soin de nous, que nous pouvons avoir besoin d’aide. C’est se donner l’autorisation de vivre en être-humain.
2. A la fin de la journée listez les instants de grâce
Souvent trop occupées pendant la journée, le soir voit arriver le moment où nous pouvons enfin respirer et penser à nous. Seulement, nous avons alors tendance à tout voir en noir : on fait le point, on se rappelle ce qui n’a pas été dans cette journée, on ressasse les erreurs, on focalise sur les oublis et les malheurs.
Mauvaise pioche ! Concentrez-vous plutôt sur les moments de grâce, ces instants bénis où vous vous êtes sentie enveloppée par la bonté. Ce sont souvent des petites choses : en commençant par la chance d’avoir tous les feux verts sur le trajet du boulot, en passant par votre mari qui a fait le lit ce matin, à vos enfants qui ont rangé le petit-déjeuner… Si vous êtes capable de vous réjouir et d’apprécier ces petits détails de votre quotidien, vous pourrez rendre grâce. Ainsi mieux centrée, vous vous rapprocherez d’un équilibre qui vous mènera naturellement au désir de prendre soin de vous, par exemple en ayant envie d’exercice physique et/ou d’une bonne nutrition.
3. Prenez conscience de votre importance dans le regard de Dieu
Dieu vous trouve intelligente et unique ! Il sait qu’il n’y en a pas une autre comme vous. Il vous a imaginée dès le début. Il ne se lasse jamais de vous. Il vous a créée et vous a donné un nom. Dans Ses yeux, vous avez plus de valeur que vos mauvais jours, vos déconfitures et votre désespoir. Quand vous vous recentrez sur votre bien-être, gardez dans votre coeur Celui pour qui vous êtes importante, Celui qui vous aime sans condition. Celui qui vous connaît mieux que vous-même.
4. «Quand vous faites un « break », ne vous sentez pas coupable
Dans le livre « Du temps pour Dieu : guide pour la vie d’oraison » le père Jacques Philippe explique que la méditation ne doit pas être considérée comme quelque chose d’exceptionnel ou de spécial, exécuté en dehors de tout le reste. Elle devrait faire partie intégrante de nos activités, elle devrait se fondre dans notre quotidien et s’entrelacer dans le rythme normal de nos vies. Bref, en pause ou au bureau, en famille ou au volant, rester en présence de Dieu est essentiel ! Le père Jacques Philippe poursuit d’ailleurs en précisant que la méditation devrait être quotidienne, comme un rythme de base donné à notre existence. C’est la respiration de notre âme. Ne vous sentez pas coupable quand votre âme est en quête de respiration. Respirez !