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"C’est fou tout ce que j’ai appris durant ces dernières semaines. Mais on finit aussi par se poser beaucoup de questions. Et parfois ça fait même un peu peur !", confie Juliette qui se prépare pour son mariage prévu dans quelques mois. Ainsi, depuis plusieurs semaines, avec son futur époux, Alexandre, elle rencontre régulièrement pour discuter le prêtre qui va les marier mais aussi un couple qui les accompagne jusqu’au jour J.
Un moment décisif de l’existence
Chaque paroisse a ses méthodes, son cycle de réunions. Parfois, certaines préparations partent un peu dans tous les sens. Il faut revenir aux fondamentaux. La préparation au mariage à l'église a trois buts et un quatrième précise Mgr Matthieu Rougé, qui a longtemps officié à la paroisse Saint Ferdinand à Paris dans le XVIIe : "L'approfondissement de l'engagement humain du mariage; la découverte du surcroît de sens et de force que donne à l'amour humain le sacrement de mariage; l'approfondissement de la foi à un moment décisif de l'existence; la préparation de la liturgie du mariage, seconde mais pas secondaire : il ne s'agit en effet pas de préparer une célébration mais une vie, même si la densité de la célébration est importante pour l'enracinement de la vie."
Une démarche vers l’Église
En dehors des échanges avec un prêtre ou un diacre, la préparation passe en général aussi par des sessions avec d'autres fiancés, des rencontres avec des couples, et parfois même avec un psychologue de couple. Tous ces accompagnants recommandent que la préparation ne soit pas seulement une démarche personnelle mais aussi une démarche avec l’Église en faisant confiance au prêtre qui va les encadrer.
"L’Église va être exigeante dans votre préparation car vous allez vous engager pour la vie !", tient à souligner le père Paul Denizot du sanctuaire Notre-Dame de Montligeon. "Cette exigence est la preuve que l’on prend votre engagement très au sérieux", prévient-il en d’adressant aux jeunes fiancés. Il faut donc consacrer un certain temps, ou un temps certain, à cette préparation. Plusieurs rendez vous, étalés sur plusieurs mois (neuf mois au minimum) sont nécessaires car cette préparation est un cheminement qui se mûrît.
Pointer les forces et les faiblesses
Chaque couple est accueilli quelque soit sa foi ou sa pratique. "Nous prenons les futurs mariés là où ils en sont dans leur amour, dans leur engagement." Tous en sont à des stades différents. L’église n’est pas là pour juger de leur amour mais pour les accompagner, leur donner des conseils, des éléments de discussions, leur apprendre à parler, à se parler et à réfléchir sur eux-mêmes. "J’aime leur montrer leurs forces mais aussi leurs faiblesses", raconte le père Paul Denizot. "Sont-ils libres par rapport à leurs parents ? Ont-ils peur de la maternité ?…"? L’idée est de les aider à nommer la solidité de leur amour mais aussi les difficultés possibles et les sources de conflits. Car il s’agit de faire comprendre aux fiancés tous les enjeux de la grande aventure qu’ils vont vivre. Ne pas leur faire croire qu’il s’agira d’un conte de fées…