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Saviez-vous que “la Môme” priait toujours à genoux ?

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Jacques Gauthier - publié le 11/03/17
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“Prier à genoux, c’est le corps qui se prosterne et le cœur qui s’abandonne”.

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Prier à genoux, c’est le corps qui se prosterne et le cœur qui s’abandonne. Cette attitude de prière, très appropriée pour le temps du carême, exprime la soumission à Dieu, l’obéissance à sa volonté, l’adoration, l’humilité et la pénitence. C’est l’attitude de foi par excellence. Ce qui faisait dire au regretté Raymond Devos, dans l’un de ses sketches : « Quand je me suis retrouvé à genoux, j’ai compris que j’avais la foi. » (À plus d’un titre. Sketches inédits, Pocket, 2001).

Charles de Foucauld se mettra à genoux lui aussi avant de se confesser et de retrouver la foi. Que de méditations n’a-t-il pas écrites ensuite après avoir adoré à genoux le Saint-Sacrement.

Édith Piaf, persuadée d’avoir été guérie par Thérèse de Lisieux lorsqu’elle était enfant, la priera chaque jour. « La Môme » insistait pour prier à genoux et demandait qu’on l’aide à s’agenouiller lorsqu’elle était trop épuisée.

Adoration et humilité

Prier à genoux, comme toute autre attitude corporelle, n’est pas neutre. C’est un geste d’adoration et de pénitence qui demande une certaine humilité. L’humilité est cette attitude fondamentale dans la prière où nous acceptons notre condition de créature en nous plaçant devant Dieu et en attendant tout de lui. Nous devenons plus libres, car nous sommes dans la vérité de notre finitude humaine. Nous reconnaissons que Dieu est tout pour nous et que nous ne sommes rien sans son amour miséricordieux. La station à genoux, proche de la terre, favorise cette attitude d’humilité (humus) et d’intériorité, si essentielle à l’adoration.

Adorer, proskynein en grec, évoque l’agenouillement et le prosternement. Ployer les genoux devant Dieu, c’est reconnaître humblement que nous attendons tout de lui. C’était la prière du prophète Daniel : «Trois fois par jour, il se mettait à genoux, s’adonnant à l’intercession et à la louange en présence de son Dieu, comme il l’avait toujours fait.» (Dn 6, 11).

Lire la suite sur le blogue de Jacques Gauthier. 


Lire aussi : Quelle est la meilleure position pour prier ?


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