separateurCreated with Sketch.

Les 3 questions que l’on me pose régulièrement sur la relation sexuelle

Couple se donnant la main

© Pixabay

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Anne-Sixtine Pérardel - publié le 10/03/17
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
L'éducation affective et sexuelle des jeunes n'est pas un long fleuve tranquille.

Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.

Je donne en 3 clics

*don déductible de l'impôt sur le revenu

L’éducation affective et sexuelle des jeunes n’est pas un long fleuve tranquille.

Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.


Je donne en 3 clics

*don déductible de l’impôt sur le revenu

Lorsque l’on aborde la relation sexuelle, il y a trois questions qui reviennent régulièrement dans les discussions que je peux avoir avec mes jeunes, que ce soit en interventions scolaires ou en Point-Écoute. Quelques clés rapides :

Quand est-ce que c’est le bon moment ? (de « coucher avec quelqu’un »)

Pour y répondre, il faut déjà définir ce qu’est « le bon moment ». N’est-ce pas déjà savoir si je suis avec « la bonne personne » ? Cela peut paraître évident comme question, mais faire réfléchir ces jeunes sur ce qu’ils désirent comme « bonne personne » dans leur vie amoureuse est fondamental. Rare sont les personnes qui les interrogent là-dessus.
Il est intéressant de travailler également le sens qu’ils donnent au fait de « coucher ensemble ». Prendre du recul sur cette réalité leur fait dire beaucoup de belles choses : « je veux me sentir prêt », « c’est important pour moi »… Et leur fait mesurer qu’il faut être mûr et construit pour le vivre, et surtout être heureux de le vivre.
L’étape d’après est de voir avec eux le don total et l’engagement que l’on prend ou peut prendre dans une relation sexuelle… La « cerise sur le gâteau »…

Est-ce obligatoire d’avoir un orgasme ?

A force de baigner dans notre société hypersexuée et d’avoir accès à des images pornographique, voilà une question qui en taraude plus d’un. Que faut-il comprendre derrière cela ? La notion d’obligation est évocatrice : elle connote la mentalité de performance présente à l’esprit de ces jeunes. Mais derrière cette idée d’obligation d’avoir un orgasme, il y a aussi la question : et moi, si jamais je n’ai pas d’orgasme ? Serai-je un nul au lit? « Si jamais je ne suis pas capable… ». Quelle pression !
Comment les détendre sur cette question là ? Il s’agit tout d’abord de revoir le sens de la relation sexuelle, afin qu’ils sortent du critère de performance. Petite révision : la relation sexuelle sert à dire son amour. Elle est l’union intime de deux personnes. Le but n’est donc pas de jouir à tout prix, mais de se donner à une personne que l’on aime, et qui se donne à moi elle aussi par amour. Le plaisir et la joie que l’on ressent vient en plus, en « surabondance ». Il vient couronner cet amour charnel. Donc zéro obligation.
Il est souvent utile de revenir un peu à la biologie. Je ne vais pas refaire un cours de SVT ici, mais il est bon d’expliquer que chez l’homme, l’orgasme vient plus facilement, plus rapidement que chez la femme. La précipitation par exemple n’aboutira pas forcément à un orgasme féminin. Elle a besoin de plus de temps. Et puis si cette relation sexuelle a été un VRAI moment d’intimité, elle ne fera pas forcément un drame de n’avoir pas joui…

Et si l’on n’est pas compatible ?

Ou l’angoisse que cela ne « fonctionne » pas sexuellement avec celui ou celle qu’on aime. A cette question, je réponds assez rapidement. Très rares sont les cas de totale incompatibilité. Si jamais il y a un problème au niveau sexuel, le mieux est de réfléchir sur soi pour voir si au niveau de ma psychologie, je vais bien. Comment est-ce que je me sens dans mon couple ? Est-ce que je me sens écouté(e), reconnu(e), aimé(e) ? Bref ai-je besoin de quelque chose ? On s’aperçoit très souvent que quand un besoin fondamental est oublié, la relation sexuelle devient plus difficile.

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Aleteia vit grâce à vos dons

Permettez-nous de poursuivre notre mission de partage chrétien de l'information et de belles histoires en nous soutenant. 

Profitez de cette fin d'année pour bénéficier d'une déduction de 66% du montant de votre don sur l'impôt sur le revenu en 2024.

Newsletter
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !