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Saint François : « Au nom de Notre Seigneur Jésus-Christ, je choisis la France »

29 septembre 2011: Couvent Saint François, Paris (75), France.

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Jean Muller - publié le 07/03/17 - mis à jour le 01/10/21
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Retour sur l’implantation des premiers frères franciscains en France.

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Comme le souligne le frère Jean-Baptiste Auberger, historien, c’est une relation particulière qui lie François et la France comme en témoigne la Légende des Trois Compagnons qui relate, qu’après sa naissance en Ombrie, « François fut d’abord appelé Jean par sa mère. Mais peu après, son père, en l’absence de qui il était né, revenant alors de France où il était allé pour faire du négoce, le nomma François ». Par ailleurs, le frère Rufin souligne que, si François n’avait pas appris le français à l’école, « c’est bien volontiers qu’il parlait la langue française, bien qu’il ne sut pas correctement la parler ». François priait en français et déclara à ses compagnons qui s’apprêtaient à partir en mission en 1217 : « Au nom de Notre Seigneur Jésus-Christ, de la glorieuse Vierge sa mère et de tous les saints, je choisis le pays de France ».

De Vézelay à Paris

Reconnue officiellement en 1209 par le pape Innocent III, la Fraternité des Mineurs compte environ 5000 frères dès 1217. Alors que François ambitionnait de venir en France, il décide de rester en Italie pour pérenniser son ordre et envoie le frère Pacifique, considéré comme le premier Provincial de France, à Vézelay. Le frère Auberger raconte avec passion l’installation des premiers frères, qui « remarquent, sur le flanc nord de la colline, le long du chemin des pèlerins qui mène de l’Église Saint-Jacques d’Asquins à l’abbaye de Vézelay, un petit ermitage abandonné par les moines. Ce lieu convenant à leur genre de vie, il en obtiennent de l’abbé la cession. Quelques frères vont y rester, tandis que Pacifique part pour Paris, ou plus exactement pour Saint-Denis où l’abbé Suger avait fait construire, 70 ans auparavant, une magnifique abbatiale ».

Les frères s’installent dans une maison, près de l’église Saint-Pierre à Saint Denis, ainsi que sur la Montagne Sainte Geneviève afin de pouvoir bénéficier des enseignements de l’université. Ils firent construire un couvent en 1229 dans le jardin du Luxembourg qui, malheureusement, s’écroula avant qu’ils ne l’habitent. Ils s’installèrent ensuite sur les terres des bénédictins à Saint-Germain des Près. « Du couvent commencé en 1230 et sans cesse agrandi, il ne reste aujourd’hui que le réfectoire du XIVe siècle dans l’enceinte de la faculté de Médecine. Ce fut un foyer important de l’enseignement théologique parisien ».

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