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Avant de marcher pour la vie dimanche 22 janvier, on peut prier ! Comme la prière est complémentaire de l’action, une grande Veillée pour la Vie est organisée le samedi 21 janvier à Saint-François-Xavier (Paris 7e) de 20h30 à 21h45.
Aleteia : Comment est née l’idée de cette Veillée pour la Vie ?
Sabine Lanquest : Tout a débuté il y a 8 ans. Nous faisions une partie de tennis entre amis et l’un de nous (Vincent-Joseph Laurent) nous dit au détour de la conversation qu’il souhaitait s’engager pour la Vie, faire quelque chose, ne pas rester passif face au drame de l’avortement. Bien sûr la Marche pour la Vie existait déjà et tout était bien huilé au niveau de l’organisation. Cette Marche étant aconfessionnelle, nous nous sommes demandés quelle était la place des catholiques et de L’Église dans cette démarche.
Nous avons voulu mettre Dieu à la première place dans ce combat car Lui seul obtient tout. Nous cherchions une sorte de complémentarité. Alors nous avons décidé qu’il serait peut-être bon de prier pour la Vie et d’une certaine manière, se joindre et se préparer à cette Marche dès la veille, en s’unissant avec ceux qui marchent comme avec ceux qui préfèrent prier et dont l’action peut être ailleurs qu’à la Marche. Nous avons été encouragé dès le début par Mgr Aupetit et Mgr Chauvet. Le public est toujours au rendez-vous, avec une assemblée très hétérogène et très priante. Tous les ans nous écrivons au Pape aussi, qui bénit notre initiative, ce qui est très encourageant pour continuer à se mobiliser. Plusieurs évêques y sont même venus, ainsi que l’archevêque de Paris.
Qu’allez-vous faire lors de cette veillée ?
Cette année nous avons le plaisir de recevoir Mgr Cattenoz, l’archevêque d’Avignon, qui viendra nous parler et méditera avec nous le chapelet pour la Vie sous la protection de Notre Dame de Fatima dont c’est le centenaire des apparitions. Comme tous les ans, une chorale d’amis accompagnera la veillée et nous terminerons par le Salut du Saint Sacrement. Nous confierons tous les enfants dont la vie n’a pas été accueillie et prierons pour les parents concernés par cette épreuve. L’enjeu est aussi de prier pour toutes les futures familles afin que l’accueil de la vie soit toujours une source de joie. Nous confierons aussi toutes les personnes qui dans leur métier et leurs engagements associatifs ou politiques sont confrontés à ces décisions sociétales.
Que pensez-vous du délit d’entrave qui a été voté à l’automne ?
En premier lieu, en tant qu’organisateur de veillée, nous appelons tous les catholiques à prier et nous prions pour tous ceux qui agissent en s’engageant au sein des institutions pour parler de la vie puisqu’on doit donner maintenant une définition de ce qu’est la vie. Le risque que j’y vois, à mon humble niveau, est le risque de ne plus pouvoir exprimer son opinion en tant que simple citoyen et de ne plus pouvoir informer en temps que spécialiste du sujet.
Est-ce que se battre pour la vie aujourd’hui, ce n’est pas peine perdue ?
La vie vaut la peine d’être défendue ! Même si c’est un peu surprenant que d’avoir à se battre pour qu’elle soit préservée. L’important c’est l’espérance et la persévérance dans le combat. Ce qu’on sollicite n’est pas indécent ! Avoir une vraie politique d’accueil et de protection de la vie en France du début à sa fin naturelle. Nous refusons les atteintes à la vie orchestrées par nos gouvernements successifs à travers l’avortement, les recherches sur l’embryon, ou encore l’euthanasie... Et sa protection ne saurait s’affranchir de la prière qui est complémentaire de l’action. Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus disait : "Il faut toujours prier comme si l’action était inutile et agir comme si la prière était insuffisante".