Une douzaine de malfaiteurs, emmenés par un moine bouddhiste, ont menacé les paroissiens et détruit un lieu de culte.
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Le 5 janvier 2017, le centre de prière de Kithu Sevana, au Nord-Ouest du Sri Lanka, a été attaqué par une foule menée par un moine bouddhiste et une douzaine de malfaiteurs formellement identifiés par les témoins. Malgré la plainte, et la vérification de l’identité des coupables, ceux-ci sont encore en liberté, et les paroissiens doivent prendre leur mal en patience. Ce n’est pas la première fois qu’ils font l’objet d’attaques, mais jamais les choses n’avaient été aussi loin.
Ils refusent les conversions
Kamal Wasantha, qui dirige la petite communauté chrétienne, affirme que les bouddhistes qui les attaquent ne supportent pas qu’une grande partie des chrétiens membres de son groupe soit des convertis. Kamal Wasantha est lui-même un converti du bouddhisme, un simple fermier qui prie avec une quinzaine de familles. Il affirme qu’ils n’ont pas de désir de vengeance à l’égard des malfaiteurs : “Nous ne les avons pas maudits et nous ne les attaquerons pas à notre tour. Le jugement n’appartient qu’à Dieu. Nous faisons notre part : nos prières continueront sous les arbres.”
Des attaques qui s’aggravent
Avant le 5 janvier, le groupe de chrétiens était fréquemment menacé en raison de sa foi. Des bouddhistes les insultaient et les menaçaient, affirmant qu’ils allaient aggraver leurs représailles. Ils sont passés à l’acte, s’armant de bâtons, de barres de fer et de couteaux, avant de détruire le lieu de culte de la petite communauté. Les chrétiens l’avaient construit quinze ans auparavant, et l’ont vu être détruite sous leurs yeux malgré les prières qu’ils adressaient à leurs agresseurs : “S’il vous plaît, ne détruisez pas la maison de Dieu”.
La consolation de Dieu
Malgré l’hostilité de certains de ses anciens coreligionnaires, Wasantha assure que Dieu apporte des consolations aux convertis. “Ceux qui sont devenus chrétiens, comme moi, assure-t-il, expérimentent les récompenses que Dieu nous accorde”. Il n’entend pas se laisser impressionner par la violence de ceux qui ne supportent pas le grand changement que représente la découverte de l’Évangile : “Ceux qui nous agressent ne savent rien des grandes bénédictions que notre communauté reçoit à travers ses prières.”