En cinq questions, découvrez si vous êtes prêts à vous lancer dans une nouvelle aventure.
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Si la Conquête de l’Ouest, Christophe Colomb et La Cité de la joie et l’Éveil sont dans votre top 3 de films préférés,
Si Voyage au centre de la Terre, Marco Polo et l’Exploration de la Sibérie trônent sur votre table de chevet,
Alors cet article a été écrit pour vous.
La découverte de terres innexplorées vous attire ? L’appel de l’inconnu vous fait frissonner ? Partir en mission vous tente ?
Avant d’attraper vos bottes, votre chapeau et vos lunettes de soleil, posez-vous les 5 questions suivantes.
Mais avant de vous lancer tête baissée dans ce questionnaire, revoyons ensemble la définition exacte d’un « pionnier ».
Un « pionnier » désigne une personne qui explore une terre inconnue pour ouvrir la voie à d’autres — à ne pas confondre avec un « colon », qui lui, va défricher des terrains vierges et les mettre en valeur afin de s’y installer et de tirer profit des ressources naturelles découvertes.
Prêt à répondre franchement ?
Vous l’avez deviné, il est vraiment très important de bien réfléchir avant de prendre une décision, sinon votre aventure pourrait bien finir en cauchemar.
1 — Êtes-vous prêt à tout abandonner ?
Vous regardez tout ce que vous avez bâti jusqu’à aujourd’hui et votre sourire en dit long : vous êtes satisfait. Formidable !
Vous avez un bon job : intéressant et bien payé.
Vous avez fait construire, il y a cinq ans, une jolie villa dans laquelle votre petite famille et vous vous épanouissez.
Vous profitez d’un grand réseau d’amis formidables, une église dynamique dans laquelle vous êtes actif.
Vous arrivez de temps à temps à vous échapper pour une partie de polo ou de golf, ça vous permet de vous détendre.
Seulement, si vous dépassez vos limites et vos habitudes, vous pourriez ressentir bien plus que de la satisfaction !
Et si vous deveniez l’instigateur d’un beau projet, comme par exemple : construire un orphelinat au Brésil ?
Vous avez vu une émission sur Arte, l’autre soir, et vous avez senti quelque chose brûler en vous ? Sans compter les larmes qui sont montées : tous ces enfants qui traînent, sans parents, sans éducation, sans futur, à Belaga, au nord du Brésil ! Une vision s’est peu à peu profilée en vous, et vous devez faire quelque chose.
Vous en avez parlé à votre femme et voilà que tous deux vous réfléchissez.
Alors, seriez-vous prêt à :
– Quitter votre zone de confort ?
– Abandonner une carrière prometteuse ?
– Perdre vos relations ?
– Vous éloigner de votre famille ?
– Faire des sacrifices ?
2 — Êtes-vous capable de prendre des risques ?
Les questions fusent. « Et si, oui mais, comment ? Et jusqu’à quand ? »
Et ma famille ?
Quand on a une famille, c’est tellement difficile de prendre ce genre de décisions.
Vous devrez choisir de les embarquer avec vous : prendre des risques tout seul : ok ! Mais leur faire prendre des risques à eux ?
Ou bien ils restent : le salaire de votre femme en plus de vos économies, ils devraient s’en sortir sans vous, le temps que… Mais comment vivre éloignés ? Impossible de ne pas se voir pendant… Pendant combien de temps au juste ?
Ne pas savoir de quoi demain sera fait. C’est pire que tout, ne pas savoir, ne pas contrôler son avenir : et si à votre retour, votre patron vous a remplacé, pendant votre « année sabbatique » ? Et si vous perdiez tout, tout ça pour de malheureux enfants ?
Il va vous falloir vous y faire : vous prendrez continuellement des risques. Avec les gens, votre famille, les orphelins, toutes les personnes que vous aurez embarquées avec vous, dans cette aventure risquée.
Alors que vous ne savez pas toujours où vous allez, vous devrez les inspirer, les motiver, les encourager, les rassurer. Ils dépendront de vous, mais vous dépendrez d’eux aussi. Il s’agira certainement de leur faire confiance, sans rien connaître de leurs compétences, mais leur sourire et leur enthousiasme vous auront plu, et vous saurez déléguer quand ce sera nécessaire.
Et le temps passe et presse : rien n’est plus angoissant que de ne pas savoir si vous aurez assez de ressources, le temps que durera votre mission.
Pourtant une phrase vous fera continuer : le juste vivra par la foi, c’est bien connu !
3 — Êtes-vous fait pour gérer l’inconnu ?
Adaptation :
Dans certaines situations vous ne saurez peut-être pas toujours quoi manger ni ou dormir.
Il vous faudra surmonter bon nombre d’obstacles, il se peut que vous ayez à affronter les moustiques et le soleil, ne pas vous laver pendant plusieurs jours et manger des haricots rouges à tous les repas si vous ne voulez pas mourir de faim.
C’est dans ces moments-là qu’en plus de cultiver le manioc il faut aussi entretenir la maîtrise de soi, faire preuve d’une patience et d’une endurance qui résistent à toute épreuve, faire face à l’imprévu ou à l’inconnu.
Vous sentez-vous toujours capable de vous lancer sans avoir un plan bien défini ? C’est un peu comme sauter dans le vide sans parachute.
Improvisation :
Vous devrez apprendre comment élaborer un réservoir d’eau et récupérer l’eau des averses tropicales : vous pourrez enfin vous doucher !
Vous savez maintenant comment installer des collets autour de votre campement pour chasser du petit gibier : finis, les haricots !
Et vous comptez sur les quatre panneaux solaires que vous avez commandés à votre départ, mais vous y croyez ! C’est juste une question de semaine… Votre femme suit la commande.
4 — Êtes-vous équipé d’une vision en 3D ?
Quoi que vous rencontriez : obstacles, difficultés, barrières, si vous avez la vision 3D, alors vous arriverez à dépasser vos limites, ce sera une seconde nature pour vous.
Découverte : ce que vous allez découvrir dans votre percée, à coup de machettes dans les lianes et herbes hautes, n’est pas toujours engageant ni rassurant, mais les serpents, les araignées et autres bestioles ne vous font pas peur, plus peur.
Vous aimez faire de nouvelles rencontres, vous aimez la nouveauté, c’est très enrichissant !
Saurez-vous remettre à jour sans cesse votre cartographie, revoir votre cap et travailler votre sens de l’orientation et des priorités ?
Débrouillardise : c’est plus fort que vous. Quand vous étiez gamin, vous étiez fan de la série McGyver. Vous savez maintenant transformer une branche en lance pour chasser, une feuille de Gunnera Manicata en pare-soleil, une liane en boisson rafraîchissante. Vous avez pu reconnaître un feijoa, goyavier du Brésil, parce qu’en 2012, pour Noël, vous avez acheté un panier de fruits exotiques, pour changer. Marre des mandarines.
Détermination : vous ne lâchez rien ! Quand vous êtes lancé, rien ne vous arrête. Vous êtes même prompt à encourager les autres qui piétinent derrière vous. Vous n’aurez pas fait tous ces kilomètres, pris autant de risques, dépensé toutes vos économies, entrepris de tracer une route dans cette fichue jungle… pour rien.
Cet orphelinat, il faut le bâtir, vous ne pouvez laisser tous ces enfants dans la rue.
Votre devise : avancer peut-être à tâtons mais jamais à reculons.
5 — Quelles sont vos motivations ?
En tirer profit ?
Lorsque vous poserez la dernière brique à l’édifice de votre projet ambitieux, penserez-vous à tout l’honneur qui vous sera rendu ? Vous vous imaginez déjà dans les journaux télévisés, partout sur les réseaux sociaux, donnant des interviews à droite à et gauche, votre photo placardée partout.
Et une autre stratégie se met en place dans votre tête. À votre retour, c’est sûr, vous deviendrez directeur général de votre cabinet et votre salaire sera multiplié par trois. Tout ça grâce au succès de votre mission.
L’autosatisfaction ?
Vous êtes fier de vous. Un beau sentiment de réussite vous envahit quand vous contemplez les murs blanchis à la chaux de votre établissement. « Votre » ? Et ce n’est pas aussi celui de votre famille ? Sans compter tous les bénévoles qui se sont greffés au cours du projet ?
« Oui, mais sans moi, cela n’existerait pas »
N’oubliez pas que c’est aussi grâce à eux que vous avez pu fixer l’enseigne “Orphelinat de l’Espoir”, sur le mur est du bâtiment.
Plantez des graines sans avoir la certitude de voir les arbres grandir. Semez des graines pour que d’autres profitent de l’ombre de ces arbres un jour.
Améliorer la vie des autres ?
Si pour vous réussir, ce n’est pas profiter des bénéfices d’une grande idée ni briller sous les feux des projecteurs, si ce qui compte vraiment pour vous, c’est le sentiment d’avoir accompli quelque chose non seulement de « grand » mais aussi de profondément « utile ». Alors votre objectif est bien celui-là.
– Vous êtes un créateur de bonheur.
– Votre projet va considérablement améliorer le sort de milliers d’enfants, à long terme.
– Vous avez montré la voie à d’autres, qui prendront le relais et construiront d’autres orphelinats.
– Vous avez réalisé que plus vous consacrez du temps, de l’énergie et des moyens à aider les autres, à améliorer tout simplement leur quotidien, plus votre implication pour les autres est devenue votre raison d’être.
Alors vous êtes un pionnier, un vrai, et pourvu que ça dure !
Après tous ces constats, pensez-vous avoir les qualités requises d’un bon pionnier ? Remplissez-vous toutes les conditions, ou presque ?
Si un grand « oui » l’emporte, alors bravo ! Vous êtes prêt à vivre des moments forts !
Si c’est encore un « non » pour l’instant, prenez du temps pour faire mûrir un peu votre réflexion.
Si c’est un « non catégorique », dites-vous qu’il y a ceux qui tracent le chemin et ceux qui les suivent .
Et si vous n’êtes pas le premier, c’est que vous êtes de cette catégorie de personnes qui sont toujours partantes pour aider et soutenir les innovateurs.
Votre truc, à vous, c’est de participer, aider, rendre service, soutenir. Les pionniers ont besoin de personnes comme vous, sans lesquelles ils auraient toutes les peines du monde à bâtir.
Alors, prêt à vivre une expérience exceptionnelle ?