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« Ne laissez personne venir à vous et repartir sans être plus heureux »

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Catherine Soudée - publié le 15/01/17
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Envoyé en mission partout dans le monde, le père Alphonse Gilbert nous raconte sa vie, et comment le Seigneur lui a appris à être toujours plus disponible aux motions de l’Esprit saint.

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Dans son livre intitulé Aventurier de l’Esprit Saint : vie d’un missionnaire spiritain, le père Alphonse Gilbert, missionnaire spiritain, livre le témoignage de sa vie, dont la préface est écrite par le cardinal Robert Sarah, qui a bien connu le père Alphonse Gilbert, supérieur au séminaire en Guinée quand lui/il était séminariste.

Le père Gilbert a quitté très jeune sa famille de Saint-Pierre-et-Miquelon pour le Christ. Il est effectivement entré au petit séminaire à l’âge de 12 ans. Il raconte ses temps de formation et décrit ses différentes missions en France, au Canada, en Guinée, en Haïti, à Rome, parfois comme missionnaire, mais aussi comme chargé des séminaristes ou des plus jeunes. À travers ses voyages, on explore l’histoire du XXe siècle, en France et à l’étranger, mais aussi celle de l’Église et de la Mission, partout dans le monde.

Pendant ses études au petit séminaire, les prêtres étaient durs avec leurs élèves. Voici ce qu’il écrit : « En tout cas, l’Esprit saint, dans ces équipages, m’a inspiré une méthode pastorale toute différente. Elle consiste d’abord à aimer ceux qui m’entourent, à aller vers eux et à les connaître personnellement. Inutile de commencer par des réflexions savantes et des grandes idées, non : d’abord se faire proche et être bon avec chacun ».

Il a aussi exercé sa mission auprès des jeunes. Pour chacun, il s’efforce d’avoir un regard miséricordieux, en particulier lors des confessions : « Je fais en sorte qu’ils repartent toujours plus heureux et libérés de leurs fardeaux ». Puis il continue en citant Mère Teresa : « Ne laissez personne venir à vous et repartir sans être plus heureux ». Partout, il essayait de donner de l’amour.

Comme chacun, le père Gilbert a connu des épreuves. Ainsi, il confesse : « J’ai participé à la croix de Jésus, la croix fait partie de notre vie chrétienne. Il faut la repérer quand elle arrive et avoir un frère spirituel qui nous aide à voir que cette croix portera des fruits de résurrection. La croix est là pour que le royaume de Dieu arrive ». Le Christ l’a saisi. Lorsqu’il doit vivre des séparations, quitter sa famille, un lieu de mission, des amis, quand il a de la peine, il déclare simplement : « Jésus me console ».

L’importance de l’humilité 

Pour accomplir sa mission, il lui est nécessaire de prendre de longs temps de prière : « C’est cela l’oraison. Pour rester uni au Seigneur au cours de la journée et vivre toujours sous la motion de son Esprit saint, il faut prendre un temps d’oraison conséquent. Lors de mes visites au loin, je prie au moins une heure, et une heure et demie quand je ne suis pas en voyage ». L’auteur connaît également l’importance de l’humilité : « Le plus important, c’est l’humilité. Devant le Seigneur nous sommes des pauvres. »

Sa docilité à l’Esprit saint lui a permis d’aller toujours là où ses supérieurs l’ont envoyé. Parfois, il demande juste à pouvoir prier quelques instants dans la chapelle, pour trouver la force de dire « oui ». Il était totalement disponible à l’Esprit saint. C’est pourquoi il a eu des responsabilités toujours plus grandes dans l’Église jusqu’à devenir procureur des évêques de France à Rome !

On découvre également dans ce livre le rôle qu’il a eu lors des débuts de la communauté de l’Emmanuel, en particulier dans ses relations avec Pierre Goursat, le fondateur de la communauté. Celui-ci s’appuyait sur la prière et sur les enseignements du père Gilbert quant à la disponibilité aux motions de l’Esprit saint.

« Puisque l’Esprit nous fait vivre, marchons sous la conduite de l’Esprit » (Gal 5, 25) : la phrase d’introduction de cet ouvrage est finalement celle qui illustre le mieux la vie du père Gilbert, une vie toujours guidée par l’Esprit saint.

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Aventurier de l’Esprit Saint : vie d’un missionnaire spiritain de Alphonse Gilbert. Éditions Emmanuel, 2016. 174 pages. 19 euros.

 

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