Des “vedettes” étaient présentes telles Mgr Michel Aupetit ou encore Michel-Marie Zanotti-Sorkine (1/2).
Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l’impôt sur le revenu
Le 22e salon des écrivains catholiques s’est déroulé le samedi 3 décembre dans la salle des fêtes de la mairie du VIe arrondissement de Paris. « À quelle paroisse nous sommes-nous rencontré ? », pouvait-on entendre au premier étage de la mairie. Environ 800 personnes ont déambulé longuement dans les allées de la salle des fêtes.
Le bouche à oreilles
« J’ai reçu l’invitation du père Philippe Charpentier de Beauvillé, il venait aider à la célébration à Dammartin-en-Goële », explique Jacqueline Bonnet, 78 ans. Elle repart les bras chargés de sept ouvrages. Thierry Reuillard, 60 ans, connaissait également un prêtre participant au salon: « Je suis venu voir le père Henri et acheter son livre. »
De nombreux participants fidèles du salon
Ils ont profité de la présence de plus de cent théologiens, prêtres et historiens. Les participants ont pu dialoguer de 14 heures à 18h30 avec les auteurs et échanger sur leurs œuvres. Chantal de Saint-Roman, 65 ans, vient pour la quatrième fois : « Malheureusement, l’écrivain que je suis venue rencontrer n’est pas venu. Mais j’ai discuté avec Stan Rougier, c’était très intéressant. » De la même façon, le frère Jean-Eric Stroobant de Saint-Ebly, moine bénédiction, est venu discuter avec son ami, François Claudel.
De nombreuses personnalités
De longues queues pour les vedettes du salon comme Monseigneur Michel Aupetit ou Michel-Marie Zanotti-Sorkine se sont formées. Ce dernier, écrivain, compositeur et chanteur, n’a pas pris une seule pause et a signé sans arrêt ses ouvrages et CD.
Pour Jacqueline Bonnet, « cette fréquentation est très encourageante. Elle montre que les gens ne sont pas que matérialistes ». Elle émet cependant une réserve : « Il y avait trop de queue en caisse et un peu trop de monde. Ce salon devrait se faire sur deux jours ! ». Thierry Reuillard est très enthousiaste : « Il y a beaucoup de monde, de nombreux exposants, c’est une très bonne initiative ! ». Il précise sa pensée : « Il faut faire attention à ne pas s’éloigner du livre le plus important. Il faut d’abord bien connaître la Bible ! » Cet événement fut donc un succès. Et déjà, les organisateurs se projettent pour la prochaine édition, en décembre 2017.
La présence des scouts
Plusieurs jeunes garçons, membres d’une patrouille de scouts du lycée parisien Stanislas, ont vendu des calendriers et offert des boissons et gâteaux.
« S’il vous plaît, je pourrais avoir un café ? Moi aussi, j’étais scout ! », sourit un visiteur du salon aux jeunes garçons présents derrière le bar. Cette scène s’est produite en boucle toute la journée.
Timothée, 15 ans, raconte : « C’est ma cinquième année ici. J’ai tenu le bar toute la journée et servi du jus d’orange et du café. C’était très bien, j’ai rencontré d’autres scouts et parlé avec eux de leur expérience. » Derrière le bar, Grégoire, 13 ans, explique : « Ça fait seulement un an que je suis scout. Ce genre d’événements me permet de m’intégrer davantage ». Il ajoute : « On m’a donné un livre aussi, mais je pense que c’est un peu compliqué pour moi ! ».
Sébastien, 15 ans, fait partie de la patrouille. Il était aussi présent au bar. Il explique : « C’est ma quatrième année. C’est différent tous les ans, mais j’ai l’impression qu’il y a de plus en plus de monde chaque année. » Il rit : « J’ai même rencontré mon professeur de maths ».
Les trois jeunes hommes ont vendu des calendriers aux visiteurs. Ces derniers pouvaient leur laisser un peu de monnaie au bar. Grâce à cette journée, les scouts gagneront des points pour rentrer dans leurs objectifs. Ils pourront aussi s’acheter du matériel pour leur camp de vacances. Timothée énumère : « Des scies, des haches, des pelles, des bancs, des tables… ». Fatigué après cette longue journée, il conclut : « J’ai beaucoup aimé rendre service ! »