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C’est le pardon qui nous libère

4 août 2016 : Lors de sa visite à Assise, dans le cadre de l'année de la Miséricorde et à l’occasion du 800e anniversaire de la fête du Pardon d'Assise, le pape François se rend dans l’église Sainte-Marie-des-Anges où il confesse des fidèles. Assise, Italie. August 4, 2016: Pope Francis confesses faithful in Saint Mary of Angels Basilica in Assisi, Italy.

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Jules Germain - publié le 04/01/17
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Comme le Christ a pardonné, l’homme peut réussir à pardonner lui aussi.

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Le directeur allemand de l’administration chargée des migrations et de l’accueil des réfugiés, également chef de l’agence fédérale pour le travail, parle de la foi qui l’anime et des doutes qui peuvent l’atteindre.

Ce qu’il préfère, dans le portrait du Christ brossé à travers les évangiles, c’est la multiplicité de ses facettes : il est tout à la fois Dieu et en même temps complètement homme.

C’est Jésus qui donne un sens à sa vie, comme le raconte le magazine Pro, de sorte qu’il a du mal à accepter les moments où il n’est pas fidèle à cette image de l’homme proposée par le Christ. S’il lui arrive de renoncer à se mettre au service du bien ou de se laisser aller à de mauvaises pensées, il affirme, « j’ai le sentiment que je peux espérer la grâce malgré tout, le pardon. J’ai cette confiance en moi. »

Chaque jour, sa foi qui guide son action et ce d’autant plus quand il voit à quel point le mal peut corrompre les hommes et la société : « J’ai un cercle familier dans lequel je peux partager et échanger sur ces sujets et je ressors toujours grandi de ces conversations ; cela m’aide à ternir debout », explique cet homme de 66 ans, toujours engagé dans de grandes responsabilités.

Ce n’est pas très agréable d’accepter que nous allons nécessairement mourir

C’est ouvertement et en toute sincérité qu’il parle de son rapport à la mort. Ce qu’il craint le plus, c’est le comment, plus que la mort en elle-même. Ce n’est pas particulièrement agréable d’accepter que nous allons nécessairement mourir. Mais il croit en la résurrection de la chair, comme on le proclame dans notre profession de foi, quand bien même il ne sait pas bien comment se représenter tout cela. Il se sait capable d’esprit critique mais la foi en la résurrection lui semble un point crucial de l’espérance chrétienne.

Un de ses soucis est son incapacité à pardonner ceux qui l’ont blessé. Mais le Christ, que l’on a crucifié, a pardonné ses persecuteurs : « Père, pardonne leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font ». « Vu comme le Christ a pardonné, je dois bien pouvoir en tant qu’homme arriver à pardonner ! Le pardon a une importance centrale, parce que c’est en pardonnant qu’on devient libre », considère-t-il. Tout le reste, autre que le pardon et la gratitude, n’est qu’un poids pour la vie avec les autres hommes et nous coupe de la communion spirituelle avec le Christ.

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