La chancelière ne veut pas voir disparaître la culture allemande authentique et chrétienne.
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La chancelière allemande Angela Merkel a appelé son parti à se souvenir de ses valeurs chrétiennes et à ne pas hésiter à chanter les cantiques qui vont avec. La plupart des médias allemands n’en n’ont retenu que la flute à bec, instrument qu’elle a osé mentionner, qui accompagne traditionnellement en Allemagne les chants chrétiens, comme le raconte le magazine Pro.
La chancelière a demandé à ses auditeurs combien parmi eux chantaient encore des chants chrétiens pendant la nuit de Noël : « Combien de chants chrétiens connaissons nous encore et combien en enseignons-nous à nos enfants et à nos petits enfants ? C’est pourtant notre devoir ! ».
Par cette sortie, elle déclencha quelques sourires et l’intérêt des médias. Certains l’ont ouvertement critiqué : le publiciste Henryk M. Broder a ainsi déclaré : « De même qu’il n’appartient pas à la mission d’une chancelière d’expliquer à ses citoyens quels livres ils doivent livres et comment ils doivent se nourrir, de même il ne fait pas partie de sa mission de leur conseiller les chansons qu’ils veulent écouter » et il a poursuivi : « il ne s’agit pas d’une compétition entre islamisation et rechristianisation mais de la protection d’une société sécularisé dans laquelle l’État ne fait aucun traitement de faveur ».
Le Huffington Post a pris une toute autre position : il rappelle que cette déclaration s’adresse précisément à ceux qui craignent de voir leur culture menacée par l’immigration. Comme elle a coutume de le faire, Angela Merkel montre que le plus important est de retrouver une véritable culture chrétienne pour vivre de manière vivante une piété qui peut redonner confiance en l’identité allemande.
Si la culture allemande authentique et chrétienne disparait, c’est parce que, comme en France, trop de personnes, certes attachées au christianisme, ont cessé de pratiquer. Il est donc tout à fait inutile de se lamenter sur la perte de notre identité si l’on n’a pas soit même transmis à nos enfants ou à nos petits-enfants ce qui fait le cœur de notre héritage et de notre identité : la foi en Dieu et l’enseignement du Christ. Angela Merkel, grande représentante de la droite modérée allemande a donc raison de dire qu’il ne sert à rien de se lamenter sur les succès de l’extrême droite, si seule celle-ci s’autorise à mettre en avant la dimension chrétienne de notre culture et de notre héritage.