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Une femme meurt en accouchant… mais survient alors un miracle

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Catholicus - Aleteia Italie - publié le 08/12/16
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En 15 heures, plus de 150 000 personnes ont prié pour Mélanie et sa fille, partageant leur histoire avec le monde entier.

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Les contractions ont commencé à la 39e semaine de grossesse. Ce qui semblait être le début d’un accouchement normal est devenu un cas de vie ou de mort.

Lorsque Mélanie et Doug Pritchard se préparaient à avoir leur premier enfant, ils ont cherché  une clinique pro-vie. Ils voulaient être sûrs, si nécessaire, que les médecins lutteraient pour la vie de la mère et celle de l’enfant. Cette décision a vraiment fait la différence. Leur premier fils, Brady, est né d’un accouchement naturel et tout s’est bien passé.

Quand en 2010, Mélanie a commencé à avoir des contractions (elle était enceinte de sa deuxième fille,) son mari Doug l’a accompagnée à la clinique locale de Phoenix, en Arizona, aux États-Unis.

Là, après avoir vérifié que l’enfant était bien positionné, la sage-femme a attendu que les contractions augmentent et que Mélanie perde les eaux. Mais à ce moment-là, quelque chose de terrible est arrivé : bien que les paramètres vitaux semblaient normaux, la jeune femme a commencé à avoir des vertiges et des nausées, puis elle s’est évanouie.

Alors que l’infirmière vérifiait la situation, les battements cardiaques et la pression artérielle de Mélanie ont chuté à zéro. Elle est devenue complètement bleue. Même le rythme cardiaque et la pression artérielle du bébé, qui n’était pas encore né, ont diminué rapidement.

L’hôpital a alors émis un diagnostic, connu aux États-Unis comme « le code bleu », déclarant Mélanie comme cliniquement morte avec son bébé toujours à l’intérieur de son corps. Alors, le processus pour sauver la petite a commencé avec une césarienne d’urgence.

À ce moment-là, Doug s’est mis à prier afin que sa femme et sa fille soient sauvées. Il réalisa qu’il ne s’était jamais senti à ce point effrayé et désespéré de toute sa vie.

Il a prié Dieu à peu près en ces termes : « Seigneur, tu sais que tout ça est plus que ce que je peux supporter ; c’est donc que tu as un plan et que tout cela a un but. Et j’ai confiance en toi. Mais s’il te plaît, si telle est ta volonté, permets-moi d’embrasser à nouveau ma femme ».

Puis il a contacté les parents et les amis, en leur demandant de prier pour sa femme et sa fille. Et eux ont partagé ces demandes de prières sur les réseaux sociaux, et elles se sont répandues très rapidement.

Une petite foule de gens a commencé à se réunir à l’hôpital. Le cas de Mélanie et de sa fille était parmi les 100 sujets sur lesquels on échangeait le plus sur Google et Twitter en ce 28 Juillet 2010 : en 15 heures, plus de 150 000 personnes ont prié pour elles et ont partagé leur histoire dans le monde entier.

Heureusement, l’équipe médicale a réussi à sauver l’enfant, tandis qu’une autre équipe essayait de ranimer Mélanie en utilisant un défibrillateur à plusieurs reprises tout en pratiquant un massage cardiaque.

Sans aucun succès, elle a été considérée morte pendant 10 minutes, jusqu’à ce qu’un médecin entende un faible battement de cœur, encore sans aucun pouls. Ils ont repris immédiatement la procédure de réanimation, qui dura plus de 90 minutes, jusqu’à ce que la tension commence lentement à remonter.

Bien que les médecins aient stabilisé la situation, Mélanie restait dans un état critique. Pour lui sauver définitivement la vie, des interventions chirurgicales étaient nécessaires. Pendant ce temps, Doug était allé rejoindre son bébé à la nurserie, sans savoir si sa femme était en vie ou non. Les infirmières lui ont demandé le nom de l’enfant. Il a répondu : « Gabriella, l’héroïne de Dieu. » Les médecins ont expliqué à Doug que sa femme avait eu une embolie amniotique. Lors de la rupture du placenta, le liquide amniotique s’était échappé hors de l’utérus, et avait rejoint la circulation sanguine, atteignant le cœur et provoquant un arrêt cardiaque. Elle avait également une hémorragie interne à cause de l’accouchement par césarienne. Selon les médecins, elle aurait dû avoir des problèmes neurologiques pour le restant de ses jours, parce qu’elle était demeurée sans oxygène pendant plus de 10 minutes. Doug s’est donc approché du lit où se trouvait Mélanie, maintenue en vie par des machines, a pris sa main et lui a dit : « Je t’aime. Et je t’aimerai toujours. Nos enfants Brady et Gabriella sont merveilleux et ils t’aiment. S’il y a en toi une lueur qui te permet de combattre, bats-toi. Promets-moi que, peu importe ce que moi j’espère, tu suivras ton ange gardien partout où il te guidera. Il t’emmènera là où Dieu souhaite que tu sois ».

Ensuite, les choses ont empiré. Mélanie a reçu deux transfusions sanguines et elle a été transférée dans un autre hôpital. Au cours de la césarienne faite en urgence, une artère s’était rompue et des veines avaient été obstruées par des caillots de sang. Il fallait faire une autre intervention chirurgicale délicate. Le cœur fonctionnait seulement à 5% de ses capacités, alors que le minimum pour la survie se situe normalement entre 55 et 65%. En raison de l’arrêt cardiaque, les poumons avaient cessé de fonctionner. Elle était donc branchée à une assistance respiratoire qui faisait pour elle 100% de la respiration. Inquiets du fait qu’elle puisse ne pas survivre à cette opération, les médecins lui ont montré  une photo de Gabriella. Elle a réagi, a commencé à bouger, et à pleurer désespérément. Puis ils l’ont endormie et l’ont conduite au bloc opératoire. À ce moment-là, la famille a recommencé à espérer et à prier encore plus intensément.

Le miracle

L’opération a été un succès et Mélanie, miraculeusement, a survécu. Le prêtre qui, quelques années plus tôt les avait mariés, est venu rendre visite à la famille à l’hôpital et a rappelé à Doug: « C’est ce à quoi vous avez dit “oui” le jour de votre mariage : dans la joie comme dans la douleur, dans la santé comme dans la maladie ».

Dans les 24 heures qui ont suivi l’intervention chirurgicale, Mélanie a recommencé à respirer plus facilement. On lui a donc enlevé l’assistance respiratoire. Parfaitement consciente, elle a ensuite ouvert les yeux et a demandé à voir son mari et sa fille.

Les infirmières lui ont apporté Gabriella, et Mélanie a pu la prendre dans ses bras pour la première fois, plus de 48 heures après l’accouchement par césarienne.

Le prompt rétablissement de Mélanie a surpris toute l’équipe médicale de l’hôpital.

Après six jours passés dans un état délicat, elle a quitté l’hôpital. Dans les semaines qui ont suivi, elle s’est complétement rétablie et n’a gardé aucune séquelle.

Peu de temps après, Mélanie écrivait un livre dans lequel elle relatait son histoire.

En voici un passage :

« Bien que je ne me souvienne pas de cet événement incroyable de mon existence, je suis reconnaissante d’être en vie et d’être en mesure de pouvoir embrasser chaque jour mon mari et mes enfants. Je suis reconnaissante pour chaque post sur Facebook, sur Twitter, et pour chaque article écrit et partagé sur de nombreux sites Internet dans le monde entier. Par-dessous tout, je suis éternellement reconnaissante envers ceux qui ont prié et demandé à d’autres de prier pour moi, une simple inconnue. Les mots ne peuvent exprimer ma gratitude pour le grand nombre de prières qui m’ont protégée durant cet événement dramatique. Je suis heureuse de vous dire que les prières ont porté leur fruit.

Merci aux mains des médecins, aux infirmières et à ceux qui ont donné leur sang et à un Dieu miséricordieux ; Gabriella et moi sommes en vie et nous nous portons très bien. Je suis complètement guérie. »

En 2014, elle a écrit un article dans lequel elle partage ce témoignage :

« Il n’y a pas un seul jour qui passe sans que je ne remercie Dieu de m’avoir permis de survivre et de m’avoir inspirée de choisir un hôpital pro-vie. Je remercie Dieu d’avoir permis à Doug, à Brady, à Gabriella et à moi-même de former à nouveau une famille et de m’avoir donné l’occasion de témoigner de Sa grâce infinie, de sa miséricorde et de son amour pour chacun de nous. Dieu a le pouvoir de nous sortir de l’obscurité, même de la mort, et de nous faire revenir à la lumière. Et pour cela, je suis profondément reconnaissante envers Lui ».

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