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10 fausses idées sur la vie de couple

La fille à la valise © Allocine

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Bénédicte de Dinechin - publié le 01/12/16
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Forgées par vos lectures, vos films préférés, votre éducation ou encore les couples qui vous ont marqués, vos convictions sur la vie de couple sont précieuses. Ce sont elles qui vont vous permettre de bâtir un projet durable, en connaissant bien vos idéaux communs et désaccords à assumer.

Mais si certaines de vos croyances étaient source de souffrance, parce qu’elles sont fausses ? C’est le cas de Christophe. Enfant, il n’a jamais entendu ses parents se disputer, puis a quitté jeune sa famille. Il a été catastrophé les premières fois que Mélanie s’est emportée contre lui, et a failli rompre avec elle. Il pensait que dans un « bon » couple on n’élevait pas la voix, comme ce qu’il avait connu chez lui.

Et vous ? Quelles sont les idées ancrées en vous ? Accepteriez-vous de les reconsidérer ?

Pour vous éviter d’en souffrir et vous permettre d’en parler à deux, tordons ensemble le cou à quelques leitmotivs entendus en consultation de conseil conjugal.

1/ “Il devrait deviner”

Personne (heureusement) ne peut deviner ce que vous ressentez ou vos besoins : vous êtes uniques et continuez à évoluer. Votre chéri(e) n’aura jamais fini de vous découvrir. C’est de votre responsabilité de dire à votre conjoint ce que vous vivez, quelles sont vos attentes ou déceptions. Une femme qui boude ou un homme qui rentre de plus en plus tard envoie un message, mais que comprendre ? Attention aux signaux non verbaux sujets à interprétation, vous risquez d’être déçu !

2/ “Je ne suis plus amoureux donc je ne l’aime plus

Être amoureux est un sentiment, cela peut vous arriver n’importe quand, même si vous êtes le plus fidèle des époux (se). Le sentiment amoureux peut s’entretenir, mais sa disparition n’a rien à voir avec un manque d’amour. Aimer est basé sur le don, la volonté de faire ce qui est bon pour l’autre, c’est un verbe d’action. Le sentiment amoureux est comparable à un fagot qui embrase un feu de cheminée, l’amour est analogue aux grosses bûches mises une à une qui le font durer.

3/  “S’il fait un effort ça ne compte pas”

Au contraire ! Donner 10 centimes à un mendiant est assez facile, donner 5 euros est un effort. Cela compte encore plus! En amour c’est pareil : se lever tôt chaque dimanche pour acheter des croissants, ou faire le plein d’essence à chaque fois est un effort choisi, cela est d’autant plus admirable.

4/ “On ne reste  pas ensemble pour les enfants”

Justement si ! C’est une belle preuve de maturité de se dire que vous voulez préserver vos enfants. Ce ne doit pas être la seule raison, rester ensemble c’est aussi vouloir et prendre les moyens de re-construire à deux un couple renforcé par la crise que vous vivez.

5/ “On se marie parce que je suis enceinte de lui”

Pas du tout ! On se marie en se choisissant librement. L’annonce d’une grossesse suscite des sentiments contradictoires, beaucoup d’émotions. Prenez déjà le temps d’accueillir cet enfant, d’organiser au mieux votre co-parentalité. Modes de garde, aspects financiers, aides de vos familles, il y a tant de sujets à évoquer! C’est peut-être un (e) autre qui sera le conjoint de votre vie, attendez d’avoir retrouvé une certaine stabilité émotionnelle pour répondre à cette question.

6/ “Le mariage est un tue l’amour”

La fin des efforts et du dialogue sont des tue l’amour. Le mariage, bien préparé et compris, est un cadre qui permet d’avancer dans la durée. Son sens et les craintes qu’il inspire auront bientôt droit à une chronique dédiée.

7/ “C’est à l’autre de changer”

Peut-être. Sauf que un objectif atteignable doit dépendre de vous, et changer l’autre ne vous est pas possible. Faire un travail sur vous-même pour comprendre pourquoi certaines de ses attitudes vous ont si difficiles à supporter, c’est possible, et peut-être la chance de guérir certaines blessures, faire enfin des deuils ou encore donner des pardons. Oui, le mariage est une école d’héroïsme, c’est aussi une formidable occasion de grandir.

Se parler en vérité est aussi le début d’un changement : savez-vous dire à l’autre, sans faire de reproches, ce qui vous pèse ?

9/ “C’est nul de se disputer”

Si vous ne vous disputez pas, comment vous ajustez-vous ? Gérer un conflit s’apprend en entreprise, si vous osiez le vivre ensemble ? Pour cela dites stop à la violence, allez prendre l’air pour vous calmer, donnez-vous un rdv pour faire le point avant le week-end. Remplacez les accusations ( le « tu » qui tue) par des messages en « je ». Être d’accord n’est pas un objectif, savoir se dire ses désaccords sans agressivité en est un.

10/ « Je me suis trompé(e) en l’épousant »

Ne tombez pas trop vite dans ce constat définitif, en envoyant tout valser. Pourriez-vous remplacer cette phrase par “je suis déçue par …”  et identifier ce que vous voulez améliorer dans votre relation ? Demandez-vous comment faire pour changer ce qui vous pèse. Vous être peut-être très frustré(e) par la vie que vous avez ensemble, votre routine, votre quotidien. C’est normal de vivre ces moments de doute et de découragement, de désidéalisation. Peut-être traversez-vous les tourments de la « crise de la quarantaine » ? Faites vous aider par de bons amis, et allez vous faire aider sans tarder par un professionnel avant d’avoir baissé les bras.


Lire aussi : Que faire quand je ne supporte plus ce qui m’a attiré chez l’autre ?


 

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