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Les 4 pièges à éviter pour ne pas devenir un mauvais leader

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David Bonhomme - publié le 29/11/16
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Le leadership est une histoire de croyance. Chaque leader s’en fait une définition personnelle, des exemples qu’il suit, des aspirations. On ne devient pas un mauvais leader du jour au lendemain, on agit de la meilleure manière possible, en fonction de ce qui nous semble le mieux pour notre organisation, pour nous-même et les intérêts de notre équipe…

Il est rare de rencontrer un chef qui est devenu mauvais de manière intentionnelle. Il le devient parce qu’il a des mauvaises croyances, ce sont elles qui sont à l’origine de ses choix.

Le problème survient quand nous ne prenons pas conscience du fait que nos choix sont dictés par certaines croyances destructrices.

Voici les quatre croyances secrètes d’un mauvais leader (secrètes car elles sont pour la plus part du temps non-identifiées) :

1.  La peur est ma conseillère

Être un leader c’est avant tout être capable d’être chef de soi-même, de ses dons, de ses émotions et ses peurs. Je crois que la plus part de nos mauvaises décisions sont souvent motivées par de la crainte, la peur de se faire passer devant, de tout perdre, de ressentir de la honte ou de perdre le contrôle.

Un leader en insécurité, c’est-à-dire contrôlé par la peur, va se mettre à diriger de la mauvaise manière. Il va inconsciemment voir derrière certaines situations des confirmations de ses craintes. C’est l’une des raisons pour laquelle peu de leaders engendrent d’autres leaders : ils ont peur de se faire dépasser.

À la manière de sa peur grandissante d’être écarté et évincé, le leader apeuré va voir de plus en plus de signes confirmant ses angoisses et donc agir en conséquences. J’aime beaucoup donner cet exemple, quand il s’agit de la gestion de nos peurs : lorsque vous êtes au volant de votre voiture, vous devez regarder dans la direction vers laquelle vous souhaitez aller plutôt que l’obstacle que vous essayez d’éviter. La Bible nous dit que l’amour bannit la crainte. Essayons, dans notre leadership, d’appliquer l’un des principes bibliques les plus simples mais si ardus à mettre en pratique : faites aux autres ce que vous aimeriez qu’ils vous fassent, alors la peur n’aura plus d’effet sur vous !

2. Ce n’est pas de ma faute

Celui qui trouve toujours des raisons externes à ses échecs aura beaucoup de mal à progresser. J’aime beaucoup cette phrase de John Maxwell, auteur et conférencier à succès : “Everything rise and fall with leadership” (« Tout s’élève ou s’effondre avec le leadership »).
La force d’un leader c’est sa capacité à se remettre en question, identifier ce qui bloque en lui et ce qui a pu provoquer telle ou telle situation.

Il n’est pas rare d’entendre des chefs donner toutes les raisons de la stagnation et du manque de croissance de leur organisation. « Nous ne sommes pas implantés dans une grande ville, nous n’avons pas de budget, nous n’avons pas eu la chance d’untel de travailler avec une si bonne équipe… ». Mais en passant un peu de temps avec eux, je cerne assez vite d’où vient le problème. Leur leadership contrôlant, le manque de vision personnelle, la résistance au changement, l’incapacité au management. On devient un mauvais leader quand on passe notre temps à regarder à l’extérieur au lieu de regarder nos limites intérieures pour les faire reculer.

3. Le génie, c’est moi

L’auteur Jim Collins, dans son livre Good to great nous présente deux types de leadership : le premier est le leader-génie de son organisation qui recrute des serviteurs pour l’aider à avancer. L’autre modèle présente un leader qui recrute d’autres génies, des gens meilleurs que lui.

Le risque du génie c’est que plus on évolue, meilleur on devient et on se retrouve à devenir indispensable à notre organisation. On se met à avoir des attentes irréalistes envers nos équipes, on essaye de déléguer mais on n’est pas satisfait car ce n’est pas fait comme on l’aimerait et on cherche rapidement à reprendre le contrôle. On vit avec la mauvaise croyance que l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même.

4. Titre = Autorité

John Maxwell va dire qu’il y a cinq niveaux de leadership. Le niveau le plus bas correspond à celui de position : je suis un leader car j’ai le titre, les gens vont m’écouter et m’obéir. C’est croire que parce que j’ai le titre je deviens une nouvelle personne. Les gens feront leur part du travail mais ils n’iront jamais plus loin, car si ils travaillent c’est parce que vous utilisez votre statut. Vous avez tous déjà rencontré ou travaillé avec une personne qui vous rappelle sans cesse son statut et dont le comportement s’adapte au titre de la personne qui se trouve en face de lui.

La question à se poser pour sortir de cette croyance est tiré du livre de Robert Goffee et Gareth Jones : “Pourquoi quelqu’un devrait-il être dirigé par vous ?”

La réponse ne devrait pas être : parce que je suis le chef !

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