Conseils pour surmonter vos nouvelles angoisses de parents.
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Vendredi soir, dîner de filles au restaurant. Sans enfants qui nous solliciteraient toutes les 45 secondes, sans maris qui jugeraient nos conversations superficielles, sans gratins à surveiller dans le four. Bref, soirée 100% détente ! Les verres se remplissent et se vident, les langues se délient, les conversations fusent. Et, allez savoir par quels rebondissements, on en vient à se confier nos petites angoisses de maman… Sans qu’elles virent aux névroses, les peurs sont parfois très présentes dans notre quotidien de mère de famille. Elles sont également très différentes d’une personne à une autre, de par notre histoire personnelle, notre tempérament et notre sensibilité au risque. Que le danger soit réel ou imaginaire, imminent ou indéterminé, je me rends compte que nous avons toutes peur à un moment ou à un autre. Alors comment combattre ses peurs pour vivre plus sereinement ?
Tout d’abord, classons nos peurs en deux catégories : celles qui sont maîtrisables par une action concrète de notre part, et celles qui ne le sont pas.
Les peurs « maîtrisables »
Elles embrunissent notre quotidien quand elles s’imposent à notre esprit, mais nous pouvons trouver une ou des solutions pour les atténuer ou les éliminer.
Exemples :
Peur : Perdre connaissance, ou se casser la jambe dans l’escalier, seule à la maison avec les enfants.
Solutions possibles à mettre en place pour se rassurer : inscrire le numéro de son mari/ des voisins/ des pompiers, sur le téléphone et apprendre à son enfant (dès 6 ans) à téléphoner. Ou encore investir dans une alarme reliée à un centre de télésurveillance avec bouton d’urgence, et le montrer aux enfants.
Peur : Devoir aller accoucher le jour où votre mari est en déplacement à l’étranger, avec un aîné qui n’a que 2 ans à la maison.
Solution : Demander en amont à vos amis/ parents/ babysitters, qui seraient disponibles pendant cette période-là pour garder votre enfant et vous amener à la maternité en cas de besoin, pour ne pas être prise au dépourvu et ne pas tomber sur dix répondeurs à ce moment-là !
Peur : Devoir aller aux urgences pour votre aîné, en traînant avec vous les deux plus jeunes.
Solution : Pouvoir compter sur des amis (des vrais !) qui vous diront « oui, bien sûr ! » quand vous les appellerez à 19 heures pour leur confier les deux plus jeunes.
Peur : Tomber en panne de voiture sur l’autoroute.
Solution : Enregistrer sur son portable le numéro de l’assistance automobile.
Etc. Identifiez vos angoisses, et trouvez, à tête reposée, les solutions appropriées. Si vous avez déterminé à l’avance ce que vous ferez dans telle situation, l’angoisse est en grande partie mise de côté et vous voilà rassurée.
Les peurs « non-maîtrisables »
Les accidents, les maladies, la perte d’un enfant ou de son mari, sa propre mort. Certaines y pensent souvent, d’autres rarement. Nous ne sommes pas égales face à la peur. Contrairement aux petites sources d’anxiété vues plus haut, contre lesquelles nous pouvons lutter, les angoisses non-maîtrisables nous laissent impuissantes. Et pour cause. Nous ne pouvons pas tout maîtriser. Et il faut l’accepter. Chez certaines personnes, suite à un stress permanent élevé ou à un traumatisme, ces peurs peuvent être exacerbées et s’exprimer par des crises d’angoisse : peur intense ressentie de façon brutale pendant quelques minutes ou quelques heures, accompagnée de sensations physiques désagréables (palpitations, sueurs, tremblements, douleurs thoraciques…). Avec une prise en charge psychologique adéquate, il est possible d’identifier les causes du malaise, permettant ainsi de maîtriser en partie ce type d’angoisse et de réduire la fréquence des crises.
Que l’on soit en proie à de petites anxiétés ou à un grave état de panique, si nous avons la chance de connaître Dieu et de croire en Sa présence, alors quoi de plus rassurant que de Lui faire confiance, de savoir qu’Il est toujours là, même dans les épreuves, pour nous soutenir, nous réconforter ? N’oublions jamais qu’Il est toujours prêt à intervenir pour nous aider à vivre cette vie — charge à nous de lui demander Son aide — et qu’Il est source de toute Espérance puisqu’Il nous promet la vie éternelle.